>>Le charmant áo dài de la femme vietnamienne
>>À propos de la modernisation de l’áo dài
La cérémonie de clôture de la Fête de l’áo dài de Hô Chi Minh-Ville (Sud), le 17 mars. |
La 4e édition de la Fête de l’áo dài, tenue sur le thème «Charmant áo dài», a attiré 70.000 visiteurs. Les consuls et leurs épouses ainsi que les étudiants thailandais, sud-coréens, italiens et japonais ont assisté à la cérémonie. Durant cette fête, plus de 3.000 personnes ont pris part à un défilé d'áo dài dans la rue piétonne Nguyên Huê.
La fête a pour objet de mettre en valeur la culture et la beauté de cette tenue traditionnelle des femmes vietnamiennes. L’occasion de présenter à un large public l’image de ce vêtement à travers le temps et l’histoire, ainsi que de créer un environnement d’échanges culturels entre le public, les stylistes et tous les artistes participant à la création de l’áo dài moderne.
Valoriser une belle facette de la culture vietnamienne
La mégapole du Sud a aussi décidé de décréter le 3 mars chaque année pour l’ouverture de la fête de l’áo dài afin d’attirer davantage de touristes étrangers dans la ville, de présenter et de valoriser une belle facette de la culture vietnamienne aux amis étrangers.
Délicate, raffinée et séduisante, cette longue tunique fendue en tissu léger, ouverte sur les côtés à partir de la taille, se porte près du corps. Elle recouvre un pantalon large. Le pantalon est serré au niveau de la taille par une ceinture élastique cousue sur le haut ou par une fermeture. Long jusqu’aux chevilles ou plus, il devient plus ample vers le bas. En général, le pantalon est fait du même tissu que la tunique.
La tunique est divisée en deux parties. La partie supérieure, très près du corps, se compose d’un col mao et de manches longues. Elle est taillée afin d’obtenir une forme moulante permettant de mettre en valeur chaque ligne du corps. Elle se ferme discrètement sur le côté grâce à de petites pressions. La partie inférieure, fendue sur les côtés jusqu’au-dessus du bassin, est faite de deux pans libres, descendant jusqu’au-dessus des chevilles.
Jadis costume traditionnel des hommes, ceux-ci ne le revêtent aujourd’hui qu’en de très rares occasions, comme le mariage (mais pas pendant toute la cérémonie), pour se rendre à l’opéra ou à des concerts; il est alors plus court et moins ajusté.
VNA/CVN