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L'entraîneur américain Alberto Salazar à Eugene dans l'Oregon, lors des Championnats des États-Unis d'athlétisme. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Salazar, 61 ans, purge actuellement une suspension de quatre ans pour infractions aux règles antidopage, infligée par l'Agence antidopage des États-Unis en octobre. L'entraîneur, qui nie les faits, a fait appel de cette sanction devant le Tribunal arbitral du sport. Le rapport le concernant remonte à 2015 et a été rédigé à la suite d'un documentaire de la BBC le mettant en cause.
"La Fédération britannique (UKA) peut confirmer que le rapport de 2015 a été transmis à l'Agence antidopage (UKAD). L'UKA reste pleinement engagée à protéger l'intégrité du sport et la poursuite d'un athlétisme propre et nous continuerons à aider l'UKAD pour toute autre question", a déclaré mercredi la Fédération. La directrice générale de l'agence antidopage, Nicole Sapstead, avait exigé de voir le rapport original dans son intégralité, après que la Fédération lui avait simplement fourni un résumé de celui-ci.
Cette dernière s'était défendue de "faire obstruction dans cette affaire", déclarant que le rapport serait transmis à l'UKAD au début de ce mois dès que toutes les procédures de confidentialité seraient terminées. L'affaire Salazar avait entraîné l'an passé le départ du directeur technique de la Fédération, Neil Black, qui avait un temps qualifié Salazar de "génie". L'athlète britannique Mo Farah, quatre fois médaillé d'or olympique sur 5.000 et 10.000 mètres, a travaillé avec Salazar de 2011 à 2017. Il n'a jamais été contrôlé positif.
AFP/VNA/CVN