La cuisine de rue à Hanoi. |
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Dans le rôle d’une exploratrice de la gastronomie dans le Vieux quartier de Hanoi pendant une demi-journée, j’ai eu la chance de découvrir la beauté gastronomique de cette ville. Je me suis laissée guider par les odeurs irrésistibles, les couleurs criardes, et surtout l’esthétique des étals d’ici. J’étais vraiment impressionnée par la diversité gastronomique sur les petits trottoirs que l’on appelle «La cuisine de rue». C’est la coutume et la chaleur tropicale qui font que la plupart des Hanoiens prennent l’habitude de manger à l’extérieur, sur les trottoirs. Trois ou cinq tables et quelques tabourets sont suffisants pour faire un petit resto en quelques mètres carrés. La cuisine de rue à Hanoi est très appréciée mais pas chère, c’est pourquoi tout le monde l’adore. En outre, les plats faits à partir des recettes traditionelles de chaque région est un des éléments qui attirent les convives et les touristes.
La gastronomie sur les trottoirs dont la commodité, la simplicité et le caractère mobile, qui satisfont complètement le besoin et l’habitude des Hanoiens, devient de plus en plus répandue. Les gens, quels que soient leur fortune, leur âge ou leur sexe, peuvent passer rapidement et facilement au bord de la rue pour acheter quelques plats à emporter à petit prix. Par ailleurs, le mode de vie urbaine rend les gens plus pressés, ils n’ont pas beaucoup de temps pour préparer les plats à la maison et ils doivent "manger sur le pouce". Au lieu de perdre du temps à trouver une place dans un parking au supermarché, les Hanoiens préfèrent s’asseoir sur leur moto et se mêler à la foule hâtive pour acheter directement leur nourriture. Tout cela s’explique par une circulation ordonnée à sa manière et la vie trépidante des habitants.
Ce n’est pas difficile de trouver un petit commerçant comme ci-dessus dans les quartiers où on vend diverses gourmandises ou les boissons désaltérantes. La plupart des clients seraient des travailleurs, des passants ou les voisins qui veulent déguster une gorgée de thé et bavarder ensemble de choses futiles ou de faits divers de la vie quotidienne. De plus, il semble que la frontière entre les âges, les sexes ou la situation sociale est effacée. D’un côté, les étals sont un moyen de subsistance. De l’autre côté, les vendeurs s’efforcent de vendre de “la joie de vivre”.
Chaque plat, comme la vie trépidante de cette capitale, ne cesse jamais de se transformer et d’évoluer. En revanche, on peut trouver facilement la présence abondante des petits commerçants sur les trottoirs, dans le Vieux Quartier, près de l’école ou de l’hôpital,... Ces commerçants sont des images typiques de Hanoi avec leur pouvoir révélateur de la paix et la simplicité, tout à fait paradoxal au rythme des “cafés”! Ils représentent un trait d’union entre le patrimoine et la modernité de cette ville.
Les marchands ambulants – un trait spécial, se trouvent dans tous les recoins de Hanoï, notamment dans le Vieux Quartier. Remarquablement, ils représentent une source d’inspiration pour plusieurs photographes, surtout les étrangers. De nombreux vendeurs cherchent eux-mêmes les clients en poussant leur voiture de marchandise à tous les coins des rues. Des appels rythmiques et familiers des marchands ambulants sont considérés comme un type de musique folklorique de la rue. Ils se propagent partout, dès l’aube jusqu’à la nuit tombée. C’est un souvenir empêtré au plus profond dans la mémoire de chaque Hanoien.
Par ailleurs, les clients peuvent tout acheter ici sans difficultés: une poignée de légumes, un bouquet de fleurs ou quelques fruits. De plus, une chose très spéciale, c’est que les acheteurs préfèrent les marchands ambulants aux supermarchés car ils peuvent bavarder, négocier et communiquer avec les autres.
Les mets savoureux apparaissent sur tous les trottoirs à Hanoi, là où les rues existent, existe la gastronomie de rue. La cuisine de rue possède aussi une recette particulière pour attirer les convives, c’est le savoir-faire typique perpétué depuis des dizaines d’années créant une saveur distinctive. Une spécialité qui draine beaucoup l’attention de convives est la crème glacée Tràng Tiên. Le kiosque où l’on vend cette crème glacée (dans la rue Tràng Tiên), qui existe depuis plus de 30 ans, nous rappellent beaucoup de souvenirs de la vie des Hanoiens qui ont traversé le moment du système de subventions budgétaires. Malgré l’apparition de la glace de Tràng Tiên un peu partout, la saveur à cette adresse précise est appréciée. C’est pourquoi des convives sont de tous les groupes d’âge: des enfants, des jeunes, même des vieux,... Le plaisir ici c’est simplement de faire la queue pour acheter quelques glaces et les déguster sur place en regardant des gens passer.
Ainsi, la cuisine de la rue est très en vogue et ne cesse de devenir des composants incontournables au Vietnam. Les étals avec sa diversité deviennent les lieux de vie quotidienne, de rencontres, d’achats et de distraction. En outre, elle est encore une interférence de la culture et la vie moderne. Selon le journal CNNgo: “Nulle part ailleurs dans le monde on ne trouvera une cuisine aussi diversifiée et savoureuse telle que celle au Vietnam...”. Alors, ça vous tente?
Phan Diêu Linh