>>Le Vietnam donne la priorité à la croissance verte
>>L’économie vietnamienne a le vent en poupe en 2018
Fabrication de matériel électronique chez la compagnie Flexcom Vietnam, dans la zone industrielle de Yên Phong, province de Bac Ninh (Nord). |
Photo : Danh Lam/VNA/CVN |
Lors d'un séminaire organisé le 20 décembre à Hanoï pour publier un rapport sur l’aperçu du marché financier vienamien en 2018, les représentants de la NFSC ont indiqué que ce résultat était dû principalement aux secteurs de l’industrie manufacturière et des services. Ils ont également souligné la stabilité économique, avec un taux d’inflation inférieur à 3,6% et plusieurs autres indices positifs, dont une balance des paiements excédentaire.
Les bases financières ont continué d'être consolidées, soutenant la croissance économique. L'offre de capitaux est devenue moins dépendante des banques en raison du rôle croissant du marché des titres. La liquidité bancaire s’est améliorée, les taux d’intérêt et de change sont demeurés stables. Le marché boursier a connu une expansion remarquable, avec une capitalisation équivalant à 75% du PIB, dépassant ainsi l'objectif fixé pour 2020.
Quant aux prévisions pour 2019, les experts de la NFSC ont déclaré que la croissance économique pourrait atteindre l’année prochaine les 7% si la conjoncture internationale était favorable avec la délocalisation en raison de la guerre commerciale, ou l’entrée en vigueur d’accords de libre-échange tels que l'Accord global et progressif de Partenariat transpacifique (CPTPP). Par ailleurs, il sera possible que le dollar américain s’affaiblisse, ce qui constituera une autre condition favorable.
Les facteurs internationaux favorables ne pourront être optimisés qu'avec une réforme institutionnelle plus forte, une amélioration continue du climat des affaires, une restructuration économique plus radicale et un renouvellement du modèle de croissance à un rythme plus accéléré, ont souligné plusieurs experts.
En outre, le taux d’inflation en 2019 pourrait être maintenu au niveau de 4% à condition que le changement des tarifs des services publics soit effectué sous un contrôle strict. Les pressions sur les prix ne seraient pas élevées, car les prix mondiaux des marchandises augmenteraient légèrement.