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En 2015, le Vietnam a exporté pour 2,95 milliards de dollars de crevettes et se classe troisième producteur mondial, derrière la Chine et l’Indonésie. |
Photo : Trung Hiêu/VNA/CVN |
Lors du colloque, Lê Hang, représentante de l’Association des exportateurs de produits aquatiques du Vietnam (VASEP), a fait savoir que les crevettes vietnamiennes étaient hautement résistantes aux épidémies, et que les prix de ventes étaient relativement stables.
En 2015, le pays a recensé plus de 550.000 ha d’élevage de crevettes géantes tigrées, et ce nombre sera porté à 600.000 ha d’ici la fin de l’année. Pour les crevettes à pattes blanches, les chiffres sont près de 42.000 ha en 2015 et 95.000 ha attendus en 2016.
Les exportations de crevettes à pattes blanches sur les six premiers mois de 2016 sont estimées à 794 millions de dollars, +5,2% en un an, celles de crevettes géantes tigrées, à 444,5 millions de dollars (+5,3%). Les principaux débouchés d’exportation sont, dans l’ordre, la Chine (+41,8% en un an), les États-Unis (+13,8%), l’Europe (+6,5%) et la Corée du Sud (+6%).
«Les exportations nationales de crevettes ont rebondi du fait d’une hausse de la demande ainsi que des cours», a informé Lê Hang, directrice adjointe du Centre d’information sur l’aquaculture de la VASEP.
Obstacles à lever
L'exposition internationale des produits aquatiques du Vietnam (Vietfish 2016) se tient du 3 au 5 août à Hô Chi Minh-Ville. |
L'exposition internationale des produits aquatiques du Vietnam (Vietfish 2016) se tient du 3 au 5 août à Hô Chi Minh-Ville. Photo : Truong Giang/CVN |
L’aquaculture du Vietnam fait face à une sécheresse imprévue et à l’intrusion saline. Les coûts de production des entreprises domestiques sont environ 20% plus élevés que ceux de leurs concurrents étrangers (Inde et Thaïlande notamment), et elles subissent également des taxes anti-dumping plus fortes.
Lê Van Quang, vice-président de la VASEP, a demandé au gouvernement ainsi qu’aux entreprises de revoir les régions d’élevage, d’installer un système d’irrigation efficace en vue d’élaborer des régions entièrement tournées vers la crevetticulture.
D’autre part, Quang a considéré que les éleveurs devaient prêter une plus forte attention à la sélection d’aliments pour les crevettes ainsi qu’à l’application des nouvelles technologies. L’hygiène et la sécurité alimentaires lors de la transformation et de l’exportation font aussi partie des priorités.
Selon le Département général de l’aquaculture, en 2015, le Vietnam a exporté pour 2,95 milliards de dollars de crevettes. Il se classe troisième producteur mondial, derrière la Chine et l’Indonésie.