Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères vietnamien Pham Binh Minh (droite) et le chef de la diplomatie de la Chine, Wang Yi, le 1er août à Bangkok. |
Photo: Ngoc Quang/VNA/CVN |
Teodoro Locsin, ministre des Affaires étrangères des Philippines, qui assure la coordination entre l’ASEAN et la Chine de 2018 à 2021, a fait cette déclaration lors de la réunion ministérielle entre l’ASEAN et la Chine tenue la semaine dernière à Bangkok (Thaïlande), affirmant que les relations de dialogue avec la Chine étaient les plus dynamiques et les plus substantielles de l’association dans la région.
Don Pramudwinai, ministre thaïlandais des Affaires étrangères, qui assume la présidence de l’ASEAN cette année, a souligné la position de M. Locsin partagée par de nombreux pays membres de l’ASEAN et peut être considérée comme la position de l’ensemble du bloc.
Outre la Chine, l’Australie, le Canada, l’Union européenne, l’Inde, le Japon, la République de Corée, la Nouvelle-Zélande, la Russie et les États-Unis sont d’autres partenaires de dialogue de l’ASEAN. En 2003, l’ASEAN et la Chine ont porté leurs liens au niveau d’un "partenariat stratégique". M. Locsin a déclaré que depuis le début des relations de dialogue en 1991, l’ASEAN et la Chine ont approfondi et renforcé leur coopération dans tous les domaines.
Lors de la réunion tenue la semaine dernière, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que les relations entre la Chine et l’ASEAN étaient devenues un symbole de la coopération régionale en Asie de l’Est et dans le monde. Selon M. Wang, la Chine conserve toujours sa position de principal partenaire commercial de l’ASEAN depuis 10 années consécutives. Les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint 580 milliards de dollars en 2018 et Pékin a signé des accords bilatéraux sur l’Initiative "Ceinture et Route" avec chaque pays de l’ASEAN.
Le chef de la diplomatie chinoise a affirmé que la Chine continuerait de considérer l’ASEAN comme une priorité de sa politique étrangère, qu’elle était prête à promouvoir les relations de coopération, à renforcer la confiance politique mutuelle et à exploiter les potentiels pour porter à une nouvelle hauteur le partenariat stratégique et bâtir une communauté commune à l’avenir.