>>L'Iran construira un système de propulsion nucléaire
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Le président chinois Xi Jinping lors du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai, le 10 juin à Qinqdao. |
Les deux hommes se sont entretenus dimanche 10 juin en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui a réuni plusieurs pays asiatiques, y compris la Russie, dans la métropole chinoise de Qingdao (Est).
L'accord par lequel l'Iran doit limiter ses activités nucléaires en échange d'une levée des sanctions internationales "est une réalisation importante du multilatéralisme", a souligné le président chinois, cité par l'agence de presse officielle.
L'accord, "favorable au maintien de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient et au régime international de non-prolifération nucléaire, doit continuer à être mis en oeuvre concrètement", a-t-il ajouté.
De son côté, M. Rohani a appelé la communauté internationale, y compris la Chine, à "jouer un rôle positif" dans ce dossier, selon Chine nouvelle.
Le président iranien Hassan Rohani à son arrivée à Qingdao, le 8 juin, pour participer au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
La Chine est avec l'Allemagne, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie, l'une des signataires de l'accord de 2015 avec l'Iran. Le retrait de l'accord par les États-Unis de Donald Trump ouvre la voie à de nouvelles sanctions américaines contre Téhéran et contre les entreprises de pays tiers qui commercent avec l'Iran ou y investissent.
La décision américaine "peut déstabiliser davantage la situation", a averti samedi 9 juin à Qingdao le président russe Vladimir Poutine, favorable à la "mise en oeuvre inconditionnelle" du texte. Lors d'un entretien bilatéral avec M. Poutine, le président iranien a estimé que les discussions devaient se poursuivre entre la Russie et l'Iran.