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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après un léger rebond fugace à l'ouverture, la cote parisienne reprenait sa tendance baissière des deux dernières séances de la semaine dernière.
À 09h35, l'indice CAC 40 perdait 0,71% ou 51,15 points à 7.168,33 points. Depuis mi-décembre, le variant Omicron se propage rapidement dans le monde et s'accompagne de restrictions compromettant la croissance.
Le Fonds monétaire international a prévenu lundi 10 janvier que les économies émergentes devraient se préparer "à des épisodes de turbulences économiques" alors que la banque centrale américaine va relever ses taux directeurs et que la croissance mondiale ralentit en raison du variant Omicron du COVID-19.
"Les investisseurs semblent déjà bien préparés à une ère de durcissement monétaire", selon Saxo Banque.
Ils s'attendent à une hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine dès le mois de mars et à une réduction de son bilan dans un processus de normalisation de sa politique monétaire tandis que l'inflation continue de grimper.
Les données sur l'inflation qui seront publiées mercredi 12 janvier aux États-Unis et en Chine domineront le calendrier économique de cette semaine qui comprendra aussi des interventions de certains responsables de la Fed, dont son patron Jerome Powell.
"D'ici là les investisseurs vont surveiller l'évolution des taux américains et garder un œil sur les négociations entre les États-Unis et la Russie au sujet de l'Ukraine", indiquent les experts d'Aurel BGC.
Les opérateurs de marché seront également attentifs aux prix américains à la production qui devraient montrer "une nouvelle fois que la hausse des prix à la production est supérieure à la hausse des prix à la consommation et que, soit les producteurs vont ajuster leurs prix, résultant sur une hausse de l’inflation, soit, subir la hausse des coûts et accepter une baisse de la rentabilité", prévoit Vincent Boy, analyste marchés chez IG France.
Et de noter que "ces deux scénarios sont de nature à déplaire aux investisseurs et aux marchés".
Objectifs non atteints pour Atos
L'action Atos dégringolait de 15,63% à 36,95 euros, le groupe informatique étant sanctionné pour avoir présenté des chiffres financiers préliminaires pour 2021 inférieurs à ses objectifs.
Sodexo rachète Frontline Food Services
Le titre montait de 0,32% à 80,30 euros après que le groupe de restauration collective a annoncé avoir signé un accord en vue de l'acquisition de Frontline Food Services, entreprise américaine spécialisée dans les produits de snacking à emporter et la distribution automatique, pour un montant non communiqué.
AFP/VNA/CVN