La Bourse de Paris pâtit de la hausse des prix du pétrole

La Bourse de Paris a baissé de 0,27% vendredi 1er septembre à l'issue d'une semaine riche en indicateurs économiques, dont des chiffres sur le marché de l'emploi américain qui confortent l'hypothèse d'une pause du cycle de hausses des taux de la banque centrale américaine, la Fed.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 a reculé de 19,93 points à 7.296,77 points. Il avait reculé de 0,65% jeudi 31 août. Sur la semaine, il progresse encore de 1,16%.

L'événement principal de la séance de vendredi 1er septembre était la publication du rapport mensuel sur le marché du travail américain.

L'économie américaine a créé 187.000 emplois en août, soit davantage que les 170.000 postes attendus par les économistes.

Par ailleurs, le taux de chômage est remonté à 3,8%, contre 3,5% en juillet, au plus haut depuis un an et demi, et le salaire horaire moyen n'a progressé que de 0,2% sur un mois, contre 0,4% précédemment.

"Ce sont des chiffres qui contribuent aux anticipations de pause de la Fed, voire de fin du cycle de resserrement des taux d'intérêt", commente Sophie Chauvellier, gérante de Dorval AM.

Toujours aux États-Unis, l'activité manufacturière s'est contractée en août, pour le dixième mois d'affilée, mais moins que prévu et moins qu'en juillet.

Sophie Chauvellier résume : "L'activité est résiliente, avec un processus de désinflation et un taux de chômage qui augmente", signe que la surchauffe du marché du travail se réduit.

Mais les Bourses européennes n'ont pas sauté de joie vendredi 1er septembre, notamment parce que les indicateurs publiés cette semaine concernant l'économie de la zone euro ne sont pas très réjouissants.

"Il y a plus d'inquiétudes sur le ralentissement de l'activité en Europe, notamment les services qui décélèrent, les chiffres d'inflation remontent un peu", à cela s'ajoute des questions de "fiscalité" avec le gouvernement français qui veut faire des économies, énumère Mme Chauvellier.

En France, l'activité manufacturière française s'est contractée pour le septième mois d'affilée en août, selon l'indice PMI. Et jeudi 31 août , l'inflation dans la zone euro est ressortie stable à 5,3%, au-dessus des prévisions des analystes.

"On traverse une phase peu agréable", les marché ont "un peu moins confiance" dans les actifs européens, ajoute Sophie Chauvellier.

BioMérieux chute après ses résultats

Le spécialiste français de la détection des maladies infectieuses bioMérieux a subi une baisse de 30% de ses bénéfices au cours du premier semestre.

L'entreprise a confirmé vendredi 1er septembre ses objectifs financiers mais l'action a reculé de 1,57% à 102,04 euros.

UBS met Renault sur les jantes

Une note des analystes d'UBS a jeté un froid sur tout le secteur automobile européen à quelques jours du début du salon de Munich. La banque helvétique a notamment dégradé le constructeur Renault qui a reculé de 6,25% à 35 euros.

Stellantis a aussi perdu 2,05% à 16,79 euros, Plastic Omnium 1,48% à 15,98 euros, Forvia 1,95% à 20,88 euros et Valeo 1,89% à 19,15 euros.

Les pétrolières profitent

Les cours du pétrole évoluent autour de leurs plus hauts niveaux de l'année, le baril de WTI américain a même dépassé 85 USD pour la première fois depuis novembre, ce qui profite aux valeurs du secteur pétrolier.

TotalEnergies a gagné 1,41% à 58,89 euros, Vallourec 1,62% à 12,56 euros, Technip Energies 2,95% à 22 euros.

AFP/VNA/CVN

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