>>La Bourse de Paris reprend son ascension
>>Wall Street termine in extremis dans le vert sur les espoirs d'une relance américaine
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 avançait de 50,12 points à 5.546,01 points vers 09H20. Il avait gagné 2,15% sur l'ensemble de la semaine précédente, la troisième semaine de hausse d'affilée.
À l'échelle européenne, Francfort gagnait 0,84%, et Londres 0,53% peu après l'ouverture.
Après l'euphorie sur les marchés observée depuis le début du mois, la semaine démarre sur une note "sereine", commente Hervé Goulletquer, stratégiste pour La Banque Postale AM.
À peine réveillés lundi 23 novembre, les investisseurs ont pris connaissance d'une nouvelle information très favorable sur le front des vaccins contre COVID-19 : le projet développé par le laboratoire britannique AstraZeneca et l'université d'Oxford est efficace à 70% en moyenne, selon un communiqué.
Cette annonce s'ajoute à d'autres candidats vaccins, parmi lesquels l'alliance entre Pfizer et BioNTech et le projet développé par la biotech américaine Moderna, tous deux efficaces à plus de 90% selon des annonces de chacun de ces labos.
L'alliance Pfizer/BioNTech a déposé vendredi 20 novembre une demande d'autorisation aux États-Unis où un vaccin pourrait être distribué avant la mi-décembre. L'Europe pourrait suivre lors de la seconde quinzaine, selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Malgré le sursaut des marchés à chaque annonce de projet, les nouvelles sur ce front ont toutefois "une influence de plus en plus réduite sur les marchés. C'est comme si les traders développaient une immunité aux nouvelles positives", signale David Madden, analyste pour CMC Markets UK.
La hausse du marché parisien se produisait lundi malgré l'annonce d'un plongeon de l'activité du secteur privé en novembre, sous l'effet du reconfinement : l'indice Flash composite de l'activité globale est tombé à 39,9 points en novembre après 47,5 en octobre, essentiellement du fait de la contraction de l'activité dans les services.
Parmi les valeurs en vue, le géant agroalimentaire français Danone (+0,15% à 52,58 euros), dont les ventes sont malmenées par la pandémie de Covid-19, a annoncé vouloir supprimer jusqu'à 2.000 postes dans ses sièges en France et à l'étranger afin de "simplifier" son organisation et renouer avec la croissance.
Le géant sidérurgique ArcelorMittal (+3,05% à 14,31 euros) a annoncé vendredi 20 novembre avoir lancé une "revue du portefeuille" de sa filiale d'aciers de haute performance Industeel pour étudier si des partenariats pouvaient en renforcer l'activité, confirmant des informations de presse.
AFP/VNA/CVN