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La Bourse de Paris a terminé quasiment stable lundi 16 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 a cédé 2,06 points à 5.312,96 points, dans un volume d'échanges faible de 2,5 milliards d'euros. Vendredi, il avait fini en petite hausse de 0,11%. Après une ouverture en légère hausse lundi 16 avril, la cote parisienne a ensuite oscillé autour de l'équilibre, hésitant à se positionner aussi bien à la hausse qu'à la baisse. Les tensions géopolitiques demeuraient en effet en toile de fond, après des frappes par Washington, Paris et Londres ce week-end contre trois sites en Syrie, présentés comme liés au programme d'armement chimique du régime.
Toutefois, cette opération semble avoir été préparée pour éviter une escalade de la guerre en Syrie. Les raids occidentaux n'ont ainsi fait "aucune victime au sein de la population civile ou de l'armée syrienne", selon l'armée russe, dont les installations sur place ont été soigneusement évitées. "Il n'y a pas eu de surenchère de la Russie, ni de réponse militaire de sa part. Il n'y a pas d'acte sur le terrain, c'est ce que le marché regarde en priorité", explique Alexandre Baradez, un analyste de IG France.
L'attention des investisseurs commençait donc à se porter sur d'autres thématiques, comme la saison des résultats américains, selon le spécialiste. Or, en dépit de bonnes publications trimestrielles, les titres des banques américaines JPMorgan Chase et Citigroup ont fini en nette baisse vendredi 13 avril. "Il y avait déjà dans les prix une anticipation du marché de bons résultats", souligne M. Baradez. "Il faut de très bonnes surprises. Les investisseurs se demandent donc ce qu'il en sera des valeurs technologiques", qui vont commencer à publier leurs résultats cette semaine, poursuit-il.
Autre thématique susceptible de tenir en haleine les marchés ces prochains jours: un regain des tensions commerciales, notamment après un message sur Twitter du président américain Donald Trump ce lundi accusant Moscou et Pékin de "jouer le jeu de la dévaluation monétaire". Du côté des indicateurs, l'agenda était surtout américain. Les États-Unis ont ainsi dévoilé un rebond plus fort que prévu de leurs ventes au détail en mars.