>> La Bourse de Paris termine en hausse après le recul de l'inflation en zone euro
>> La Bourse de Paris démarre la semaine du mauvais pied
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a pris 79,50 points à 7.113,66 points, son plus haut niveau de clôture depuis le 11 octobre. Il enchaîne une deuxième séance de hausse et progresse de 0,94% depuis le début de la semaine.
"Il y a un vent d'optimisme sur les marchés, principalement en raison des espoirs que les banques centrales ne relèvent pas leurs taux directeurs", résume Céline Weill-Alliel, gérante chez Uzes Gestion.
Dernier exemple en date, jeudi matin 9 novembre, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a jugé que les taux d'intérêt de la Banque centrale européenne, inchangés lors de la dernière réunion de politique monétaire, n'allaient plus progresser "sauf choc" et "sauf surprise".
"Nous sommes en train de gagner la bataille contre l'inflation", s'est-il félicité.
"Les marchés ont envie d'y croire" poursuit Mme Weill-Alliel, mais cet élan pourrait être remis en cause dans la soirée après une prise de parole du président de la Banque centrale américaine, Jerome Powell.
La saison des résultats d'entreprises touche à sa fin, mais de nombreuses entreprises ont encore publié leurs résultats mercredi soir 8 novembre et jeudi 9 novembre avant-Bourse.
Après plusieurs chutes dans les premiers résultats, les suivants ont été "plutôt bons" selon la gérante.
Schneider Electric branche les investisseurs
Le géant français des équipements électriques et automatismes industriels Schneider Electric a bondi de 8,26% à 136,36 euros à l'issue de sa journée investisseurs. Il a annoncé en amont ses objectifs financiers, avec une croissance organique du chiffre d’affaires comprise entre +7% et +10%, un rythme plus soutenu que les attentes du marché.
Veolia protégé de l'inflation
Le géant des services à l'environnement Veolia (+2,55% à 54,49 euros) a annoncé une hausse de son activité sur neuf mois, à 33,2 milliards d'euros, soutenue par des marchés porteurs (eau, décarbonation) et des mécanismes d'indexation sur l'inflation protégeant la plupart de ses contrats.
Airbus ne convainc pas
L'avionneur, qui a dégagé un bénéfice en forte hausse au troisième trimestre, maintient son objectif de livrer 720 avions commerciaux sur l'année en dépit de difficultés persistantes au sein de sa chaîne de fournisseurs. Son action a lâché 1,93% à 127,86 euros.
ArcelorMittal abaisse des prévisions
Le groupe ArcelorMittal a cédé 1,67% à 20,96 euros après avoir abaissé ses prévisions de consommation d'acier en Europe pour l'année 2023. Il annonce également une diminution de 6,4% son bénéfice net et de 12,4% son chiffre d'affaires au troisième trimestre.
Augmentation de capital pour Orpea
Le groupe d'Ehpad privés Orpea va lancer "dans les jours qui viennent" la première augmentation de capital visant à effacer une partie de sa dette, la justice ayant rejeté jeudi 9 novembre un dernier recours contre cette procédure de restructuration financière.
À l'issue du processus, la valeur de l'action pourrait potentiellement être inférieure à 0,02 euro. Elle a bondi de 43,73% à 1,40 euro, mais reste en baisse de 77% depuis le 1er janvier.
Beneteau prend l'eau
Dans les résultats de la séance pour les entreprises en dehors de l'indice phare, Solutions 30 (+14,29% à 2,12 euros) a mis en avant "l'excellente dynamique au Benelux" et sa croissance à deux chiffres.
L'opérateur boursier Euronext a aussi gagné 2,51% à 71,45 euros, en confirmant la diversification de ses revenus et le laboratoire Valneva 4,33% à 6,31 euros.
En revanche, le fabricant de bateaux Beneteau a reculé de 5,21% à 11,28 euros et Eiffage de 0,39% à 86,66 euros.
AFP/VNA/CVN