>> La Bourse de Paris en rouge, intimidée face aux taux obligataires élevés
>> La Bourse de Paris progresse après l'accord sur le budget américain
Un courtier dans le parquet de la bourse en Europe. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 lâchait 0,36%, soit 25,49 points à 7.031,59 points vers 09h50, évoluant près de ses plus bas depuis fin mars. Lundi 2 octobre, la Bourse de Paris a reculé de 0,94% à 7.068,16 points.
Comme la veille, les yeux sont rivés sur le marché obligataire, ou les taux américains évoluent à des niveaux plus vus depuis 2007.
Après avoir atteint 4,70% la veille, vers 09h40, le rendement des emprunts d'État américains à dix ans évoluait à 4,68%.
Le rendement des emprunts d'État américains à deux ans s'établissait à 5,10%, évoluant lui aussi à ses plus hauts niveaux de 2007.
"Le rendement à 10 ans accélère plus rapidement que le rendement à 2 ans", observe Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Or, cette "tendance suggère des anticipations d'inflation en hausse, les investisseurs préférant acheter des titres à court terme et attendre la fin des hausses de taux avant de revenir sur les titres à long terme", explique l'analyste.
Les craintes de voir la banque centrale américaine poursuivre sa politique de restriction monétaire dans la durée ont été davantage renforcées par la prise de parole du vice-président de l'institution, en charge de la supervision bancaire, Michael Barr, lundi soir 2 ocotbre.
"La question la plus importante désormais n'est pas de savoir s'il est nécessaire ou non de rehausser encore les taux, mais plutôt combien de temps nous devons les maintenir à un niveau suffisamment restrictif pour atteindre notre objectif", a déclaré M. Barr lors d'une conférence à New York.
"Je pense que cela prendra un certain temps", a-t-il ajouté, considérant que la décision dépendra "d'un certain nombre de données à venir", alors que la Fed a déjà augmenté ses taux à onze reprises ces 18 derniers mois, à une fourchette comprise entre 5,25 et 5,50% afin de ramener l'inflation à 2%.
Forvia recule
Le directeur général de l'équipementier automobile Hella, Michel Favre, va quitter de "façon anticipée" ses fonctions début 2024, a annoncé vendredi 29 septembre l'entreprise allemande, fondue depuis 2022 dans le français Faurecia au sein de l'entité Forvia, qui recule de 2,18% à 19,30 euros.
Sanofi reste stable
Le groupe pharmaceutique a annoncé mardi "avoir conclu un accord avec Janssen Pharmaceuticals, une entreprise du groupe Johnson & Johnson, en vue du développement et de la commercialisation d'un candidat-vaccin" contre les souches pathogènes extra-intestinales de la bacterie E.Coli. L'annonce laissait le marché de marbre : le cours de l'action était à l'équilibre (+0,08%) à 101,90 euros.
TotalEnergies accusé de "climaticide"
Le groupe TotalEnergies est de nouveau dans le viseur des associations pour "climaticide" : quatre associations de défense de l'environnement ont déposé plainte contre le groupe et son projet pétrolier EACOP en Tanzanie et en Ouganda, a-t-on appris lundi 2 octobre auprès de leurs avocats, confirmant une information du Monde. Le groupe recule de 0,78% à 61,07 euros.
AFP/VNA/CVN