>> La Bourse de Paris commence la semaine en hausse modeste
>> La Bourse de Paris freine après l'inflation américaine
>> La Bourse de Paris signe un nouveau record en clôture, portée par les résultats d'entreprises
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a progressé de 24,79 points (+0,32%) à 7.768,18 points, battant le record établi la veille, où il avait déjà bondi de 0,86%. En milieu de séance, il a même dépassé très légèrement les 7.800 points pour la première fois.
Sur la semaine, le bilan est nettement positif : +1,58%. La cote parisienne a notamment été soutenue par des résultats d'entreprises dans l'ensemble salués par les analystes.
Les signaux envoyés par l'économie, notamment américaine, restent aussi positifs, comme vendredi 16 février la confiance des consommateurs américains qui a continué de progresser.
"Le marché voit que les données économiques sont bonnes, ce qui est vu favorablement par les actions. Ce n'est pas toujours le cas", explique Marine Mazet, stratégiste taux chez Nomura.
Pour le marché obligataire, ces mêmes nouvelles ne sont pas vues du même œil. Après le ralentissement de l'inflation aux États-Unis moins rapide que prévu mardi 13 février, les prix à la production ont augmenté plus que prévu, a-t-on appris le 16 février.
"Cette semaine, vu la force des données économiques, on a vraiment l'idée que les banques centrales n'ont pas besoin de baisser leur taux d'intérêt directeur aussi vite", explique-t-elle.
Les taux d'intérêt des États ont par conséquent nettement augmenté, tant vendredi 16 février que sur la semaine. Le taux d'intérêt à dix ans de l'État français est passé de 2,84% jeudi 15 février à 2,87% vendredi 16 février, proche de ses plus hauts depuis deux mois.
Si les données économiques ont surtout concerné les États-Unis, "le marché n'arrive pas à découpler les scénarios de la Banque centrale américaine et de la Banque centrale européenne", expliquant la tendance des deux côtés de l'Atlantique selon Mme Mazet.
Pour Florian Ielpo, économiste de Lombard Odier, "une désinflation en dents de scie s'accompagnant de meilleures saisons de bénéfices" se dessine pour le premier semestre 2024.
Les résultats portent encore
Si aucune entreprise du CAC 40 n'a publié de résultats depuis jeudi soir 15 février, plusieurs d'entre elles ont continué de surfer sur le bon accueil fait à leur publication.
Safran a ainsi gagné 2,58% à 187,88 euros, Legrand 1,84% à 92,02 euros, Schneider Electric 1,84% à 201,90 euros. En revanche, après son bond de jeudi 15 février, Renault a fait marche arrière (-4,65% à 38,29 euros).
Sur la semaine, la meilleure performance est pour Michelin (+7,63% à 33,28 euros), qui a aussi publié ses résultats annuels.
Hors indice phare, TF1 s'est aussi envolé de 6,78% à 8,74 euros après des réactions des analystes à la suite de ses résultats publié la veille.
Euronext poursuit sa diversification
La diversification de ses activités a permis à l'opérateur boursier paneuropéen Euronext (+2,11% à 82,15 euros) de ne pas souffrir d'une baisse des volumes échangés sur les marchés en 2023 et d'enregistrer un bond de 17% de son bénéfice net, selon ses résultats publiés jeudi 15 février.
AFP/VNA/CVN