La Bourse de Paris cède encore un peu de terrain

La Bourse de Paris a terminé en légère baisse mercredi 8 mars (-0,20%), patientant avant les évènement de la suite de la semaine après avoir digéré les propos plus durs qu'attendu du président de la Réserve fédérale américaine (Fed).

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 a reculé de 14,51 points à 7.324,76 points, au terme d'une séance passée presque tout le temps dans le rouge. Mardi 7 mars, il avait reculé de 0,46%.

Peu d'éléments nouveaux sont venus agrémenter la séance sur le plan macroéconomique.

La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a promis de faire "tout ce qu'il faut" pour rétablir la stabilité des prix, lors d'un colloque à l'Organisation mondiale du commerce à Genève.

Sa déclaration est dans la même veine que les dernières prises de parole d'autres banquiers centraux, notamment celle du président de la Fed, Jerome Powell, mardi 7 mars devant le Congrès américain.

Face à la perspective de hausses plus importantes et durables des taux d'intérêt directeurs, le principal outil des banques centrales pour lutter contre l'inflation, les investisseurs avaient accusé le coup, avec une baisse des actions et une remontée des taux d'intérêt souverains.

Mercredi 8 mars, M. Powell a profité de la deuxième partie de son intervention devant le Congrès américain pour préciser qu'"aucune décision n'a été prise".

Les investisseurs attendent désormais les chiffres de l'emploi aux États-Unis, avec le rapport officiel pour février qui doit être publié vendredi 10 mars. Des nouveaux signes de pénurie de main-d’œuvre, pouvant entraîner une hausse des salaires et de l'inflation, iraient dans le sens d'un durcissement monétaire.

Mais "le climat économique assez satisfaisant" en Europe permet aux indices de tenir, a mentionné Harry Wolhandler, directeur de la gestion actions chez Amilton AM.

La production industrielle en Allemagne a rebondi en janvier suggérant que l'activité allemande pourrait échapper à la récession.

Côté obligataire, les investisseurs ont pu respirer un peu : les taux se sont détendus à l'image de celui de l'emprunt à 10 ans français, qui est passé de 3,23% lundi 6 mars à la clôture à 3,14% mercredi 8 mars.

L'action Casino perd gros

L'action Casino a chuté de 7,99% à 8,76 euros, après l'annonce mardi 7 mars de l'étude d'un nouveau projet de cession pour "accélérer son désendettement", à quelques jours de la publication de ses résultats annuels. La banque JP Morgan a aussi dégradé son appréciation de l'entreprise, qui passe de neutre à sous-pondérer.

Selon eux, "Casino pourrait lever suffisamment d'argent pour rembourser les échéances de sa dette principale en 2024, mais pas assez pour couvrir les échéances au-delà de cette date". L'action repart vers ses plus bas d'octobre, à 7,58 euros l'action.

Eurazeo rassure

La société d'investissement Eurazeo a annoncé un bénéfice net 2022 en chute de 62% sur un an, une performance meilleure qu'attendue par les analystes et à relativiser tant l'année 2021 était atypique. L'action a gagné 5,37% à 69,60 euros.

AFP/VNA/CVN

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