>> La Bourse de Paris en mini hausse pour conclure sa meilleure semaine depuis mars
>> La Bourse de Paris lâche du lest, plombée par le luxe
>> La Bourse de Paris aidée par la baisse des taux obligataires
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 reculait de 0,36 point à 7.326,58 points à vers 09h30, après avoir ouvert en légère baisse. Mardi 18 et mercredi 19 juillet, il avait légèrement progressé.
La séance ne compte pas beaucoup d'indicateurs, ni de déclaration des banquiers centraux avant la série de réunion des banques centrales aux États-Unis, en zone euro et au Japon la semaine prochaine.
En France, le climat des affaires est resté stable en juillet, au niveau de sa moyenne de longue période pour le troisième mois consécutif, a annoncé jeudi l'Insee.
Mais "les investisseurs devraient plus débattre des résultats de Netflix et de Tesla que des indicateurs économiques", estime l'économiste Christian Parisot pour le courtier Aurel BCG, s'interrogeant sur l'arrivée de "vents contraires" sur le secteur technologique.
Après une première salve de résultats bien accueillie, notamment pour les banques américaines, les investisseurs ont connu deux déceptions mercredi 19 juillet, avec la nette baisse de la marge de Tesla, et le chiffre d'affaires un peu en deçà des attentes pour Netflix, malgré une nette hausse du nombre d'abonnés.
Les investisseurs redoutent l'impact du ralentissement économique sur le chiffre d'affaires et surtout les marges des entreprises.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt français à 10 ans était en légère hausse, à 2,97%, contre 2,96% à la clôture la veille.
Publicis à l'affiche
Le géant de la communication Publicis, premier résultat de la saison sur le CAC 40 brillait (+3,41% à 73,88 euros) après avoir annoncé un relèvement de ses perspectives financières de l'année.
Sur les six premiers mois de l'année, Publicis a dégagé un bénéfice net de 623 millions d'euros, en hausse de 16%.
La technologie et le luxe sous pression
Les entreprises du secteur technologique à Paris souffraient : STMicroelectronics perdait 1,93% à 46,03 euros, Dassault Systèmes 1,73% à 40,64 euros et Teleperformance 1,15% à 155,05 euros.
Le secteur du luxe restait en difficulté, comme depuis le début de la semaine : Hermès reculait de 0,91% à 1.865,00 euros, LVMH de 0,81% à 843,30 euros. Seul Kering restait dans le vert (+0,77% à 534,40 euros). Le titre du groupe a bondi de 7% mercredi 19 juillet, après un changement à la tête de sa marque phare Gucci.
AFP/VNA/CVN