>>La Bourse de Paris termine en repli de 0,19% à 6.753,52 points
>>La Bourse de Paris ouvre en hausse de 0,15% à 6.723,06 points
>>La Bourse de Paris attentiste pour commencer la semaine (-0,14%)
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 avançait de 15,52 points à 6.769,04 points vers 9h25. La veille, il avait terminé en repli de 0,19%. "Les investisseurs comptent énormément sur la saison des résultats afin de supporter le cours des principaux indices, à juste titre au vu des bonnes publications", écrivent les analystes de Saxo Banque. Sur le CAC, les publications de Capgemini, Airbus, Stellantis ont ainsi été bien reçues.
"C'est un marché tiraillé de nombreux côtés mais extrêmement résilient qui fait face aux investisseurs depuis plusieurs semaines maintenant", décrit saxo Banque. Car, outre les résultats, les enjeux macro-économiques ont refait surface avec les nombreuses réunions et décisions des banques centrales, qui doivent prendre en compte une inflation plus forte et tenace qu'attendu dans leurs politiques monétaires.
Jeudi 28 octobre, la Banque du Japon a abaissé ses prévisions macroéconomiques pour le pays alors qu'un peu plus tôt, la Banque du Canada a surpris les analystes en laissant comprendre qu'elle pouvait augmenter son taux directeur plus vite que prévu, et qu'elle allait mettre un terme à son programme de rachat de titres.
En début d'après-midi, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, tient une conférence de presse pour expliquer les décisions du comité monétaire. L'envolée de l'inflation sera au cœur des débats, mais ne devrait pas faire dévier la BCE de son cap, renvoyant à décembre le début de normalisation progressive de la politique monétaire. "En zone euro, le risque inflationniste inquiète moins qu'au Royaume-Uni ou qu'aux États-Unis. Cela permet de justifier cette patience", explique Tangi le Liboux, du courtier Aurel BGC.
Aux États-Unis, les investisseurs s'impatientent de voir le vote des plans de dépenses de Joe Biden au Congrès, que le président souhaitait acter avant son départ pour l'Europe au cours de la journée. Sur le plan géopolitique, les rapports avec la Chine se tendent aussi, sur les télécommunications et Taiwan, ou avec la confirmation par le Pentagone du test d'un missile hypersonique par la Chine.
AFP/VNA/CVN