La Bourse de Paris à nouveau préoccupée par le conflit commercial

La Bourse de Paris a terminé en baisse (-0,76%) mercredi 17 juillet, inquiète d'un possible regain de tension dans le conflit sino-américain après des propos peu encourageants de Donald Trump et déçue par un indicateur américain.

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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense.
Photo: AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 a cédé 42,67 points à 5.571,71 points, dans un volume d'échanges faible de 2,9 milliards d'euros. Mardi 16 juillet, il avait fini en hausse de 0,65%. Dans la première partie de la journée, la cote parisienne a oscillé autour de l'équilibre avant de passer l'après-midi dans le rouge, notamment après la publication des mises en chantier de logements aux États-Unis. Cet indicateur, attendu en légère hausse par les analystes, a finalement reculé de 0,9% en juin par rapport à mai.

"Le marché grimace aussi face aux propos de Donald Trump qui a dit qu'un accord commercial n'était pas près d'être obtenu. Il pourrait passer à l'acte en augmentant à nouveau les droits de douane", a commenté Philippe Cohen gérant de Kiplink Finance. "Il y a toujours cette épée de Damoclès sur l'accord commercial sino-américain, on ne sait pas à quelle échéance cela va aboutir", poursuit M. Cohen. "Les Chinois jouent la montre, ils savent que plus le temps passe, plus Trump est sous pression car il est en campagne. Il ne faut pas que son économie se dégrade trop s'il veut se présenter devant les électeurs avec un bilan flatteur", ajoute t-il.

En matière d'indicateurs, en Europe, la hausse des prix à la consommation au Royaume-Uni s'est maintenue à 2,0% en juin sur un an, tandis que l'inflation dans la zone euro a progressé le mois dernier à 1,3%, contre 1,2% en mai. Sur le front des valeurs, Hermès s'est installé nettement en tête de l'indice (+1,74% à 645 euros). Ses concurrents dans le secteur du luxe reculaient: LVMH cédant 0,67% à 382,70 euros et Kering 1,13% à 524,60 euros.

Les constructeurs automobiles étaient en baisse, à la fois pénalisés par l'incertitude sur le front commercial et le recul du marché automobile européen reparti à la baisse en juin (-7,8%), victime d'un effet calendaire défavorable. "À chaque fois que la guerre commerciale revient sur le devant de la scène tout le secteur automobile prend un coup", ajoute Philippe Cohen. Renault lâchait 0,78% à 52,18 euros, Peugeot perdait 1,03% à 22,09 euros et le fabricant de pneus Michelin fermait la marche du CAC 40 (-3,95% à 105,65 euros).

La baisse du cours du brut mardi 16 juillet a affecté le secteur pétrolier, à l'image de Total (-2,75% à 48,59 euros), Vallourec (-6,93% à 2,38 euros), TechnipFMC (-2,43% à 22,10 euros) ou CGG (-2,60% à 1,78 euro). Europacorp continuait sa belle semaine (+4,82% à 1,31 euro), après l'annonce de discussions avec l'un de ses créanciers, le Fonds d'investissement américain Vine, en vue d'une éventuelle prise de participation au capital.


AFP/VNA/CVN

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