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À l'intérieur du centre de gestion de l'autoroute Hanoï - Hai Phong. |
Photo : CTV/CVN |
Depuis 2014, les conducteurs qui violent le Code de la route peuvent être sanctionnés grâce à l’examen des données enregistrées dans la boîte noire. Concrètement, il existe à l’heure actuelle environ 136.000 camions, autocars... équipés d’une boîte noire.
Des dizaines de milliers de véhicules ont été sanctionnés. Depuis janvier, 4.043 cas de violation ont été enregistrés par le Centre de gestion des données des boîtes noires. Ces données ont été envoyées aux forces d’inspection et de police de la route, pour des sanctions éventuelles.
«Quand le véhicule est équipé d’une boîte noire, nous, les conducteurs, n’osons pas dépasser la vitesse autorisée car toutes les fautes que nous commettons sont envoyés au Centre de gestion», avoue Nguyên Trung Thông, conducteur d’autocar. Et d'ajouter : «Si nous dépassons la vitesse autorisée, les centres de gestion des données des boîtes noires informeront notre entreprise et immédiatement, nous recevrons un coup de téléphone. Si plusieurs fautes se produisent, notre salaire sera diminué. Et si nos fautes causent des sanctions à notre entreprise, nous devrons aussi en assumer la responsabilité».
Améliorer l’application des boîtes noires
L’installation de boîtes noires dans les véhicules depuis quelques années a montré son efficacité. |
Selon Dô Công Thuy, chef adjoint du Département des transports, auparavant, plusieurs Services de la communication et des transports ne s’intéressaient pas à ce nouveau système car ils manquaient de personnel pour surveiller et recenser les infractions. Pour résoudre ce problème, le Département général de la route a créé un logiciel qui peut recenser et analyser automatiquement les infractions des conducteurs en se basant sur les données provenant de leur véhicule.
Cet établissement demande aussi aux Centres d’immatriculation et d’étalonnage de véhicules d’inspecter périodiquement les boîtes noires. La réception et l’émission dépendent beaucoup de l’environnement et de la qualité des réseaux de télécommunication. En cas de mauvais temps ou si l’on est dans une zone reculée, le risque d’interruption des signaux ou de perte de la position GPS est réel. Outre ces éléments naturels, ce dispositif peut aussi être trafiqué par les conducteurs eux-mêmes, d’où nécessité d’un examen périodique obligatoire.
Pour l’heure, en dehors de l’amélioration de la qualité des dispositifs, le Département général de la route est aussi en train d’élaborer un système de carte numérique qui peut mieux analyser les données et repérer les violations de manière plus précise.
Huy Hoàng/CVN