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La matière première utilisée pour tresser chapeaux, corbeilles, matelas, nattes, paniers… est la co bàng (nom scientifique : Lepironia articulata), une plante herbacée vivace qui pousse en grandes touffes dans le delta du Mékong. Ces produits artisanaux sont vendus à la fois dans le pays et à l’étranger.
La commune de Phú My compte environ 6.000 personnes, la plupart engagées dans ce métier traditionnel, notamment dans les hameaux de Trà Phot, Thuân Án, Kinh Moi… où les habitants bénéficient de prêts préférentiels pour acheter des matériaux et machines. Chaque artisan peut fabriquer trois à quatre produits par jour, ce qui rapporte quelque 100.000 dôngs. Malgré des revenus assez bas, cet emploi reste une bonne option pour les agriculteurs pendant leurs temps libres. Un moyen de subsistance qui contribue à la réduction de la pauvreté.
Récemment, Phú My a été reconnue comme commune modèle de la Nouvelle ruralité pour la période 2016-2020.
Femmes khmères tressant des chapeaux et paniers en co bàng. |
La co bàng est récoltée dans les mangroves. |
La famille de Mme Thê, d’ethnie khmère, du hameau de Trà Phot, exerce la vannerie artisanale depuis plusieurs générations. |
La coopérative Co Bàng fabrique chaque mois des milliers de produits. |