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Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson (gauche) et son homologue japonais Fumio Kishida, le 21 juillet à Tokyo. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous sommes ravis de voir que depuis la décision l'an dernier de quitter l'Union européenne, les investissements japonais continuent à un rythme soutenu", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, à l'issue d'une rencontre avec son homologue Fumio Kishida.
"Et je n'ai aucun doute sur le fait que nous allons construire une relation fantastique avec nos amis et partenaires de l'Union européenne", a promis le ministre, qui a été l'un des plus fervents défenseurs du Brexit. "Nous quittons l'UE, mais nous ne sortons pas de l'Europe, ce qui va nous permettre de continuer à bâtir notre relation commerciale et économique avec le Japon".
De son côté, M. Kishida s'est dit rassuré par son entrevue avec le chef de la diplomatie britannique. "J'ai demandé à Boris Johnson de faire en sorte de réduire l'impact du Brexit sur nos entreprises", en garantissant "une meilleure transparence et visibilité", a-t-il dit. "Il en a fait la promesse, ce qui est très encourageant".
De nombreuses entreprises appellent les autorités britanniques à clarifier leurs intentions, alors que s'est achevée jeudi une deuxième série de négociations avec l'UE, sans qu'aucune avancée n'ait été annoncée.
Plus de 1.000 sociétés japonaises - dont le conglomérat industriel Hitachi et les groupes automobiles Toyota, Nissan et Honda -, sont implantées au Royaume Uni, où elles emploient 140.000 personnes. Elles utilisent souvent ce pays comme base pour fournir leurs clients européens ou superviser leurs activités en UE.
Les deux ministres ont également abordé le dossier nord-coréen, dans un contexte de tensions croissantes sur la péninsule.
Londres "est au côté du Japon" dans ses efforts pour contrer les ambitions militaires de Pyongyang, a assuré M. Johnson, qualifiant le tir d'un missile intercontinental, début juillet, de "provocation imprudente".
Boris Johnson avait rencontré un peu plus tôt la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, afin de partager son "expertise" olympique à trois ans des Jeux de Tokyo. Lui-même était maire de Londres quand la ville a accueilli les JO en 2012.
AFP/VNA/CVN