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Le logo olympique sur la façade du siège du CIO à Pully près de Lausanne, le 5 décembre 2017. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Trois candidats pour les JO-2018 attribués à Pyeongchang, deux pour ceux de 2022 remportés par Pékin. Pour 2026, le CIO a inversé la tendance: ils étaient encore sept postulants il y a peu mais Sion (Suisse) et Graz/Schladming (Autriche) ont calé en route, lâchés par leur population.
Il en reste donc cinq: Calgary (Canada), Erzurum (Turquie), Sapporo (Japon), Stockholm et enfin un trio italien Milan/Turin/Cortina d'Ampezzo.
Début octobre, la session du CIO, réunie à Buenos-Aires, "invitera, sur recommandation de la commission exécutive, un certain nombre de villes intéressées" à officiellement devenir "candidates".
Concrètement, le président du "Groupe de travail 2026", l'Espagnol Juan Antonio Samaranch Junior, vice-président du CIO, "présentera un rapport écrit et oral" à la commission exécutive, a confié un porte-parole de l'instance.
Sur la base de ce rapport et de "discussions avec les villes", la commission présentera une liste de villes à la session pour approbation.
Pour la plupart des observateurs, les cinq villes en lice seront admises. "Simplement parce que l'avenir d'au moins deux d'entre elles est encore incertain et que le CIO veut conserver suffisamment de candidats", explique un proche de l'une des candidatures.
Référendum à Calgary
Un référendum est en effet prévu à Calgary le 13 novembre et le suspense règne: les derniers sondages montrent un équilibre 50/50 entre partisans et opposants. Mais le budget présenté mardi 11 septembre, plus conséquent que prévu, n'incite pas à l'optimisme même si de nombreux équipements des JO de 1988 pourraient resservir.
Quant à Stockholm, "la situation politique est incertaine, après les élections législatives et la candidature pour les JO a été totalement absente de la campagne", ajoute-il.
Les autres candidatures ne vont pas sans poser question: le projet italien qui doit fédérer des régions aux aspirations différentes, semble encore bien incertain, alors que Rome avait renoncé au dernier moment à la candidature pour les JO d'été 2024.
Après deux éditions des JO d'hiver en Asie, Sapporo a indiqué qu'elle pourrait passer son tour pour préférer les JO-2030, afin d'améliorer ses moyens de transport. Un responsable local, cité par la presse, a indiqué jeudi 13 septembre que la ville située sur l'île d'Hokkaïdo pourrait en aviser le CIO "bientôt", et peut-être dès la semaine prochaine lors d'une visite à Lausanne du président du Comité national olympique japonais.
Quant à Erzurum, station d'Anatolie orientale qui a accueilli l'Universiade d'hiver 2011, le projet suscité par le président turc Erdogan soulève des inquiétudes, dans une région proche de la Syrie.
AFP/VNA/CVN