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J.K. Rowling, auteure de la saga Harry Potter, le 12 février 2017 à Londres. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Née le 31 juillet 1965 à Chipping Sodbury (ouest de l'Angleterre), dans une famille modeste, Joanne Kathleen écrit depuis l'âge de six ans.
À l'école, sa matière préférée était l'anglais et elle racontait à ses amies de longs récits nés de son imagination.
Elle étudie le français à l'université d'Exeter puis à la Sorbonne à Paris pour faire plaisir à ses parents qui veulent faire d'elle une secrétaire bilingue. Elle le deviendra chez Amnesty International à Londres, une période qui nourrira ses récits et qu'elle qualifie "de l'une des plus grandes expériences formatrices" de sa vie, pendant laquelle elle prend toute la mesure du "pouvoir de l'empathie".
C'est lors d'un voyage en train de Manchester à Londres qu'elle imagine l'histoire d'Harry Potter, jeune garçon de 11 ans qui découvre qu'il a des pouvoirs magiques et va étudier dans une école de sorciers.
La mort prématurée de sa mère, alors qu'elle a 25 ans, donne de la substance aux sentiments que nourrit son héros orphelin à l'égard de ses parents. Pour changer d'air, Joanne part au Portugal enseigner l'anglais. Tous les matins, avant d'aller travailler, elle rédige les aventures d'Harry Potter.
Des exemplaires du roman de J.K Rowling publié sous le nom de Robert Galbraith, dans une librairie à Londres, le 19 juin 2014. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Premier tirage à 1000 exemplaires
Elle se marie en 1992 avec un Portugais et donne naissance à une petite fille, Jessica, avant de divorcer en 1995 et de revenir s'installer à Edimbourg, en Ecosse, où elle vit d'allocations.
"Lorsque Jessica s'endormait dans sa poussette, je me précipitais dans le café le plus proche et j'écrivais comme une folle", a raconté l'écrivain, qui à l'époque sautait parfois des repas pour nourrir sa fille.
Le livre achevé, elle envoie les trois premiers chapitres à un agent, qui n'est pas intéressé. Un second agent accepte de la représenter mais il lui faut un an pour trouver un éditeur, Bloomsbury, en août 1996, qui lui offre 1.500 livres (1.700 euros) pour un premier tirage de 1.000 exemplaires.
Les trois premiers tomes sont des best-sellers et lui permettent de se consacrer à l'écriture. Au quatrième tome, Harry Potter devient un phénomène de société: à sa sortie, parents et enfants font la queue pour mettre la main dessus.
Traduits en 79 langues dans 200 pays, les sept volumes de la saga se sont vendus à plus de 450 millions d'exemplaires depuis 1997. Ils ont donné lieu à huit adaptations cinématographiques qui ont généré 6,5 milliards d'euros dans le monde. Les produits dérivés ont rapporté autant, tandis que des parcs à thèmes ont ouvert en Floride, à Hollywood et au Japon.
Des exemplaires de "Harry Potter et l'Enfant maudit", dans une librairie à Hong Kong, le 31 juillet 2016. |
Plus riche que la reine
Mais l'auteur de 51 ans ne se repose pas sur ses lauriers. Celle qui est plus riche que la reine Elizabeth II, avec une fortune de 650 millions de livres selon le classement 2017 du Sunday Times, a co-écrit et co-produit une pièce de théâtre de deux fois 2h30, "Harry Potter et l'Enfant maudit", dans laquelle Harry est devenu père de famille.
Elle a également signé le scénario d'un premier film, "Les Animaux fantastiques" (2016), dérivé de Harry Potter.
En 2012, elle a aussi fondé Pottermore, éditeur en ligne des Harry Potter et passerelle avec ses lecteurs.
La même année, elle publie son premier roman pour adulte, "Une place à prendre". Sous le pseudonyme de Robert Galbraith, elle rédige également une série de trois romans policiers.
J.K. Rowling met aussi sa célébrité au service des bonnes causes, notamment de la protection des enfants avec son association "Lumos".
Remariée en 2001 avec un médecin anesthésiste, Neil Murray, avec qui elle a eu un garçon et une fille, elle vit en Ecosse.