>>Italie: Marco Giampaolo nouvel entraîneur de l'AC Milan
>>AC Milan : Montella remercié, Gattuso nouvel entraîneur
L'Italien Stefano Pioli, alors entraîneur de la Fiorentina, lors du match de Serie A face à l'Inter Milan, à Florence, le 24 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'AC Milan confie "la direction technique de son équipe première à Stefano Pioli" (53 ans), ancien entraîneur de l'Inter Milan et de la Fiorentina, indique le club milanais sur son site internet.
Il succède à ce poste à Marco Giampaolo, remercié après quatre mois seulement passés sur le banc des Rossoneri et sept matches au compteur, dont quatre défaites.
Selon la presse italienne, le montant du contrat de Pioli serait de l'ordre de 2 millions d'euros par an.
"C'est un choix qui a été soupesé", a déclaré le directeur technique du Milan, Paolo Maldini lors d'une conférence de presse.
"Nous avons décidé de changer pour un entraîneur expérimenté. Pour une jeune équipe, nous voulions un entraîneur avec des idées fortes", a ajouté l'ancien joueur emblématique des Rossoneri.
Ancien joueur professionnel, Stefano Pioli, passé aussi en tant qu'entraîneur par Bologne et la Lazio Rome, aura pour première mission de ramener un peu de calme à l'AC Milan, qui manque cruellement de résultats, et traverse une période d'instabilité.
"Je prépare cette aventure avec beaucoup d'enthousiasme", a déclaré Pioli. "C’est l’un des clubs les plus prestigieux au monde. Je reprends une bonne équipe avec un potentiel important et j’estime par conséquent pouvoir faire du bon travail", a ajouté le technicien dont le premier match sera contre Lecce le 20 octobre à San Siro.
Technicien respecté mais pas de tout premier plan, le choix de Pioli est déjà très contesté par les tifosi sur les réseaux sociaux.
Champion d'Italie en 2011 avec Massimiliano Allegri sur le banc (écarté par le club rossonero en janvier 2014), l'AC Milan n'a plus rien gagné et a épuisé sept entraîneurs en un peu plus de cinq ans sans même compter un intérim de Mauro Tassotti.
Valse milanaise
Alors qu'il pointe actuellement à une piteuse 13e place en Série A (alors que son rival l'Inter est actuel dauphin du leader la Juventus), le grand club lombard peine à sortir de la tourmente.
Il a pourtant multiplié les profils de ses techniciens pour tenter de sortir de l'ornière, alignant successivement les meneurs d'hommes, comme Sinisa Mihajlovic, les vieilles gloires de l'équipe façon Clarence Seedorf, Filippo Inzaghi et Gennaro Gattuso ou les coaches italiens à la mode, tels que Vincenzo Montella ou, cette saison, Marco Giampaolo.
Mais rien n'a fonctionné, le Milan vit toujours sur les souvenirs de son glorieux passé sans plus jamais s'approcher des sommets et c'est peu dire que cette fois, la greffe Giampaolo n'a absolument pas pris.
Stefano Pioli ne pourra pas cependant régler à lui seul tous les problèmes d'un club qui semble avoir perdu sa boussole et où les changements de coaches sont à peine plus fréquents que ceux de propriétaires (Berlusconi, Yonghong Li et le fonds Elliott en deux ans) ou de direction générale et sportive (Galliani, Fassone, Mirabelli, Leonardo...).
La situation financière du septuple lauréat de la Ligue des champions reste par ailleurs extrêmement alarmante avec près d'un demi-milliard d'euros de pertes sur les six dernières saisons et une inévitable exclusion cet été de la Ligue Europa pour violation des règles du fair-play financier.
Depuis le départ de Leonardo au Paris SG, ce sont deux anciennes gloires, Paolo Maldini et Zvonimir Boban, qui sont à la barre. Maldini avait choisi Giampaolo, et Boban, selon la presse sportive italienne, est celui qui a poussé le plus fort pour son départ.