>> L'Italie relève son estimation de croissance du PIB pour 2022
>> L'Italie débloque 9 milliards d'euros supplémentaires contre la flambée des prix de l'énergie
Un ouvrier travaillant dans la chaîne d'emballage d'Amazone, implantée en Italie. |
Photo : FT/CVN |
L'embellie est surtout due à l'excédent des échanges des produits non énergétiques qui s'est élevé à 12,86 milliards d'euros, en forte hausse par rapport à mars 2021 (7,52 milliards d'euros).
Dans le même temps, le déficit énergétique de l'Italie a diminué à 5,32 milliards d'euros en mars, contre 8,26 milliards un an auparavant.
En mars 2021, la troisième économie de la zone euro avait enregistré un déficit commercial de 757 millions d'euros, dû à l'envolée des prix des importations de gaz et de pétrole.
Si les exportations ont grimpé en mars de 4,7% sur un an, les importations ont plongé de 9,8%.
"Pour la première fois depuis plus de deux ans, les importations diminuent", commente Istat, précisant qu'un tiers environ de cette chute est dû à l'"effondrement des achats de gaz naturel à la Russie".
Les marchés qui ont le plus contribué à la hausse des exportations sur un an sont les États-Unis (+9,3%), la Chine (+26,3%), la France (+6%) et la Turquie (+25,4%).
À l'inverse, les ventes vers la Suisse (-9,4%), le Royaume-Uni (-6,6%) et le Japon (-9,8%) ont baissé.
Parmi les secteurs qui ont le plus vu leurs exportations augmenter sur un an figurent les machines et équipements (+20%), automobiles (+27,4%) et produits alimentaires, boissons et tabac (+10,8%).
Sur l'ensemble de l'année 2022, l'Italie avait enregistré un déficit commercial de 31 milliards d'euros sous l'effet de la flambée des prix de l'énergie.
AFP/VNA/CVN