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Des bateaux abîmés après le passage de la tempête tropicale Sally à Pensacola, en Floride, le 16 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au total, selon le site poweroutage.com, plus de 550.000 foyers n'avaient plus d'électricité mercredi 16 septembre en Floride et dans l'Alabama.
L'ouragan Sally a touché terre à 04h45 (09h45 GMT) à Gulf Shores, une petite ville de l'État d'Alabama. Il était alors en catégorie 2, et a depuis été rétrogradé en tempête tropicale.
Les vents charriés par la tempête se sont calmés et atteignent désormais une vitesse maximale 95 km/h. Elle se déplace lentement (à près de 11 km/h), ce qui signifie des pluies continues sur les mêmes zones pendant une période prolongée, intensifiant la montée des eaux.
Sally devrait continuer à s'affaiblir à mesure de "sa progression vers l'intérieur des terres mercredi soir 16 septembre et devrait devenir une dépression tropicale", selon le dernier bulletin du Centre national des ouragans (NHC).
"Des inondations catastrophiques et historiques sont en cours", a aussi averti l'institution.
Les rues de la ville de Pensacola et ses quelque 50.000 habitants, à l'extrême nord-ouest de la Floride, étaient transformées en torrents, selon de nombreuses vidéos circulant sur les réseaux sociaux.
Le passage de l'ouragan a eu "des effets dévastateurs", a déclaré lors d'une conférence de presse mercredi matin 16 septembre David Morgan, shérif du comté d'Escambia, où se trouve Pensacola. "Nous anticipons des évacuations qui se compteront en milliers" lorsque celles-ci seront possibles, a-t-il prévenu.
La situation "est mauvaise", a-t-il dit, rapportant qu'une portion d'un pont de la ville s'était probablement effondrée. "Cela va prendre un temps considérable de nettoyer tout ça".
"Personne n'était préparé pour (un ouragan) de catégorie 2. Moi et une centaine de voisins, nous n'avons pas mis de planches en bois ou de volets" sur nos habitations, explique David Triana, 57 ans, qui réside dans la petite ville de Navarre près de Pensacola.
Des opérations de secours étaient en cours et des refuges ont été ouverts dans la zone, mais les autorités ont intimé la population de rester en sécurité chez elle lorsque c'était possible.
AFP/VNA/CVN