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Prière dans une mosquée de Surabaya, dans l'Est de Java, en Indonésie. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le porte-parole de la police nationale indonésienne Muhammad Iqbal a déclaré que les personnes qui persistaient à se rassembler en grand nombre pourraient être punies d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 12 mois ou d'une amende pouvant atteindre 900.000 roupies (56,25 dollars), comme le prévoient les articles 212, 216 et 218 du Code pénal indonésien (KUHP).
Les officiers porteraient des accusations sur la base des lois en vigueur contre n'importe qui n’ayant pas respecté les règles, a déclaré Muhammad Iqbal lors d'une conférence de presse, ajoutant que la santé publique était la priorité absolue en ce moment.
Environ 460.000 policiers ont été déployés à travers le pays pour disperser les foules. Ces derniers jours, la police a mis fin à de nombreux rassemblements de masse, dont plusieurs mariages.
Le 20 mars, le chef de la police nationale, Idham Azis, a publié un décret interdisant les rassemblements de masse dans les lieux publics et les propriétés privées. Ce décret a été publié après que le président Joko Widodo ait appelé les gens à travailler, à étudier et à prier à domicile pour empêcher la propagation de la maladie. L'après-midi du 24 mars, l'Indonésie avait confirmé 686 cas d'infection, avec 30 guéris et 55 décès.
VNA/CVN