>>Un jeune enfant sur trois est mal nourri ou en surpoids
>>La BM et l'UNICEF appellent à la lutte contre la malnutrition chez les enfants au Vietnam
Le programme de distribution de lait dans les écoles maternelles est mis en place pour lutter contre la malnutrition chez les enfants. |
Photo : VNA/CVN |
Avec un score de 15,3 sur 100, le niveau de faim au Vietnam a été qualifié de "modéré", selon le rapport du GHI 2019 publié par les agences humanitaires irlandaise Concern Worldwide et allemande Welt Hunger Hilfe.
Ainsi, le pays a dépassé le Myanmar (score de 19,8 69e), l’Indonésie (20,1 et 70e), les Philippines (20,1 et 70e), le Cambodge (22,8 et 77e) et le Laos (25,7 et au 87e). Il est derrière la Thaïlande (9,7 et 46e) et la Malaisie (13,1 et 57e) en Asie du Sud-Est.
Le rapport du GHI propose une mesure multidimensionnelle de la faim au niveau national, régional et international.
Les résultats du GHI sont basés sur une formule qui regroupe trois dimensions de la faim - un apport calorique insuffisant, la sous-nutrition infantile et la mortalité infantile - mesurés par quatre indicateurs : sous-alimentation, émaciation infantile, retard de croissance infantile et mortalité infantile.
Les pays sont classés sur une échelle allant de 0 à 100 points, 0 étant le meilleur score (pas de faim) et 100 le pire.
Le score de faim du Vietnam est tombé de 28,3 (classé comme grave) en 2000 à 15,3 cette année. Le taux de retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans est passé de 42,9% en 2000 à 24,6% en 2019 tandis que la prévalence de l'émaciation est passée de 9% à 6,4% dans le même laps de temps.
L'année dernière, le gouvernement vietnamien a lancé un programme d’"Élimination de la faim" afin de réduire le taux de malnutrition grâce à l'amélioration de la nutrition et à la production durable d'aliments.
La Banque mondiale et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ont récemment appelé le gouvernement vietnamien à redoubler d’efforts pour prévenir la malnutrition chez les enfants en finançant des programmes spéciaux et élaborant des plans multisectoriels pour établir les déterminants de la sous-alimentation et en intervenant dans les meilleurs délais.
VNA/CVN