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Un centre provisoire de dépistage du COVID-19 à Hong Kong, le 12 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'assaut du variant très contagieux Omicron a fait exploser le nombre de contaminations, "a porté un coup dur à Hong Kong et a dépassé la capacité de gestion de la ville", a reconnu Mme Lam.
"L'augmentation considérable du nombre de cas confirmés ces derniers jours a allongé le délai d'admission des personnes testées positives dans les centres d'isolement", a déclaré Mme Lam, ajoutant que le gouvernement "n'épargnera aucun effort pour mettre en œuvre" la stratégie actuelle de "zéro COVID".
Depuis le début de la pandémie, Hong Kong adhère à la politique "zéro COVID" de la Chine continentale, qui consiste à éradiquer tout départ d'infection grâce à un dépistage généralisé, des quarantaines de masse et des mesures de distanciation sociale prolongées. Mais l'apparition d'Omicron sur le territoire fin décembre a entraîné plus de 8.300 nouveaux cas en quelques semaines seulement, un bond considérable par rapport aux quelque 12.000 cas détectés en près de deux ans. Carrie Lam a ajouté que la Chine continentale aiderait la ville dans ses efforts de dépistage et de mise en quarantaine.
La semaine dernière, la ville a enregistré ses premiers décès en cinq mois. Environ 50% de la population hongkongaise âgée de plus de 70 ans n'est pas vaccinée. Vendredi, les chercheurs ont averti que d'ici à la fin mars, la ville pourrait compter jusqu'à 28.000 infections quotidiennes. Alors que depuis le début de la pandémie, Hong Kong a enregistré un total cumulé de seulement 16.719 infections et 219 décès.
AFP/VNA/CVN