>>Hô Chi Minh-Ville accompagne le pays dans son Renouveau
>>Hô Chi Minh-Ville valorise l’esprit de rénovation
Hô Chi Minh-Ville d'aujourd'hui. |
Photo : An Hiêu/VNA/CVN |
Compte tenu de la situation réelle de la ville et du pays après la réunification nationale en 1975, avec son esprit dynamique et créatif, Hô Chi Minh-Ville a réalisé des progrès et des affaires jamais vus au Vietnam, ouvrant la voie vers le Dôi Moi (Renouveau) au Vietnam.
"À l'époque, le pays comme la mégapole du Sud étaient dans une situation très difficile. L'administration de la ville devait s'occuper de chaque repas de 3,5 millions de personnes. Les usines ralentissaient leur production, et l'inflation atteignait 700% à 800%", a rappelé Pham Chanh Truc, ancien secrétaire adjoint permanent du Comité du Parti de Hô Chi Minh-Ville, également ancien vice-président de la Commission centrale de l'économie du Parti communiste du Vietnam.
Le Pr-Dr Phan Xuân Biên, ancien président du Comité de sensibilisation et d'éducation du Comité municipal du Parti, a précisé que face aux difficultés, ce dernier avait rencontré des cadres et des habitants, écouté leurs aspirations afin de rechercher des mesures pour surmonter les obstacles, notamment assouplir la réglementation en vue de développer la production.
La suppression des subventions étatiques, la mise en œuvre du régime forfaitaire dans l'agriculture et la pêche, la réforme de l'industrie et du commerce, les importations de matières premières, la restauration des secteurs artisanaux... ont été mises en œuvre dans de nombreux entreprises et établissements de production.
D'après Trân Du Lich, chef adjoint de la délégation des députés de Hô Chi Minh-Ville, depuis le début des années 1980, appliquant le plan de "trois parties" conformément aux résolutions du Conseil des ministres, Hô Chi Minh-Ville a renforcé les exportations directes, les importations de matières premières et l'octroi de fonds aux entreprises publiques au service de leur production. La ville a instituté des relations économiques avec plusieurs localités pour créer des produits agricoles d'export typiques.
Face aux difficultés en matière d'alimentation, la mégapole du Sud a créé des groupes de collecte de vivres hors plan dans les localités du delta du Mékong, et mis en œuvre des programmes d'échange de carburants, de médicaments, de tissus... contre des vivres. C'est dans ce contexte que la première Compagnie de commerce de vivres a vu le jour, laquelle a contribué à mettre fin à l'existence du mécanisme alimentaire.
La zone franche de Tân Thuân à Hô Chi Minh-Ville. |
Photo : Manh Linh/VNA/CVN |
Selon le Pr-Dr Hà Minh Hông, de l’Université des sciences sociales et humaines de Hô Chi Minh-Ville, les responsables de la ville ont autorisé la compagnie d’import-export direct de la ville (Direximco), et la compagnie d’import-export Cho Lon (Cholimex), à mobiliser des capitaux auprès des coopératives et des individus pour acheter les produits agricoles de villes et provinces du delta du Mékong afin de les exporter à Singapour, à Hong Kong (Chine)… pour financer la production industrielle du pays.
À la mi-juillet 1983 a eu lieu la "Réunion de Dà Lat", un événement spécial considéré comme un jalon historique du renouvellement de la pensée dans l’élaboration des politiques de développement de la mégapole du Sud.
En tant que secrétaire du Comité municipal du Parti, Nguyên Van Linh a organisé une rencontre entre les directeurs des entreprises fonctionnant selon le nouveau mécanisme de la ville, et les dirigeants du Comité central du Parti présents à Dà Lat à l’occasion de la "Réunion de Dà Lat". Les dirigeants ont été informés des nouveaux modèles économiques alors mis en œuvre dans la mégapole du Sud.
Phan Xuân Biên a estimé que cet événement témoignait de la justesse du nouveau mécanisme mis en œuvre par Hô Chi Minh-Ville, lequel une incidence positive sur le Renouveau défini et lancé quelques années plus tard.