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Quelque 3.000 start-up innovantes continuent d'avoir des développements forts. |
Photo : Minh Thu/CVN |
Le gouvernement vietnamien estime qu'à l'horizon 2030, Hô Chi Minh-Ville pourrait devenir un "aimant" pour attirer le capital technologique et viser une économie numérique représentant 40% du PIB de la ville.
La ville a mis en place de nombreuses mesures pour attirer les investissements étrangers et a introduit de bonnes politiques pour attirer les talents du monde entier. Ces derniers mois, une société de paie et une plateforme agricole ont reçu des millions de dollars d'investissements.
Certains experts du secteur estiment que Hô Chi Minh-Ville pourrait rivaliser avec la Silicon Valley grâce à son système d'enseignement des sciences et des mathématiques, ainsi qu'à son industrie de l'externalisation de logiciels, qui permet de former un grand nombre d'ingénieurs talentueux à moindre coût.
Opportunités
"Il y a dix ans, il fallait parfois six mois aux investisseurs pour se renseigner", a déclaré Vy Lê, co-fondateur de Do Ventures. Maintenant, dit-elle, "si nous ne prenons pas de décision en un mois ou deux, d'autres investisseurs prendront la place". Chaque mois, elle rencontre en moyenne 10 investisseurs étrangers.
Bien sûr, le chemin à parcourir n'est pas facile. Le déclin du secteur mondial des fonds de capital-risque, combiné à la crise économique dans le secteur immobilier, tend le secteur.
Un modèle d'entreprise des jeunes présenté lors de la Fête des start-up à Hô Chi Minh-Ville. |
Photo : CTV/CVN |
Le secteur de start-up au Vietnam est en phase de développement. En 2013, la sortie du jeu Flappy Bird, créé par un jeune vietnamien, a été saluée comme un phénomène qui pourrait stimuler ce modèle.
Selon Nguyên Nguyên, un entrepreneur qui dirige une société d'intelligence artificielle soutenue par Sequoia, les start-up exploitent également la tendance croissante des vietnamiens à retourner au Vietnam après avoir étudié à l'étranger. C'est la grande tendance des retours aux sources, la fuite des cerveaux inversée. Nguyên, lui-même, est retourné au Vietnam après avoir obtenu son doctorat en économie à l'université Rice au Texas. Environ les deux tiers de ses employés de Trusting Social ont au moins une maîtrise à l'étranger.
"Ce domaine est également en constante évolution", a déclaré Lê Hông Minh, co-fondateur de VNG. La forte prévalence des smartphones et d'Internet, une importante population jeune et une classe moyenne en plein essor ont remodelé le Vietnam. "Le nouveau Vietnam est bien au-delà de ce que les gens en dehors du Vietnam avaient l'habitude de connaitre", a déclaré Binh Trân, co-fondateur d'Ascend Vietnam Ventures, qui est également retourné au Vietnam. "C'est un marché très ouvert... Vous verrez beaucoup de jeunes talents désireux de rejoindre votre start-up", a-t-il conclu.
Minh Thu/CVN