Hô Chi Minh-Ville a déployé des mesures drastiques pour renforcer la protection de l'environnement. Pour être autorisées à entrer en service, les ZI et ZF de l'ensemble de la ville, sans exception, devront désormais posséder un système central de traitement des eaux usées. De plus, chaque entreprise implantée dans ces zones devra également s'équiper de son propre système. Les entreprises qui ne remplissent pas cette condition seront obligées de mettre la clé sous la porte. D'autre part, le Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville a demandé aux services compétents de renforcer les contrôles dans le domaine. Autre solution adoptée : les permis d'activités ne seront plus octroyés aux entreprises dont la production est polluante.
"Hô Chi Minh-Ville recense actuellement 15 ZI et ZF dont 12 dotées d'un système central de traitement des eaux usées d'une capacité de 50.000 m3 par jour", fait savoir Dào Anh Kiêt, directeur du Service municipal des ressources naturelles et de l'environnement. Pourtant, près de 200 entreprises qui y sont basées ne sont pas connectées à ce système.
La pollution de l'air causée par les entreprises dans les ZI et ZF reste également une question épineuse pour Hô Chi Minh-Ville. En effet, sur 1.000 entreprises recensées dans ces zones, environ 170 laissent échapper des gaz toxiques ou des mauvaises odeurs. Chose alarmante : peu d'entreprises disposent d'un système de traitement des gaz toxiques, qui s'échappent par conséquent dans l'atmosphère.
La réduction de la pollution de l'environnement est également au coeur des priorités de la ville de Hanoi. Cette année, la ville mettra un terme à la pollution qu'émettent 7 entreprises et hôpitaux, dont la Société de production d'alcool de Hanoi, la Coentreprise des matériaux de construction Sunggei Way, la Société du textile du "8 mars", ou encore l'hôpital Dông Da. La ville s'est fixée comme objectif de privilégier les projets de protection de l'environnement et de renforcer les contrôles dans les ZI. Hanoi s'efforcera également de traiter la pollution dans les villages de métiers artisanaux, en accélérant la construction d'un système de traitement des déchets.
Phan Anh/CVN