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"Hallucinant d'être si proches" : bataille serrée sur le Vendée Globe

"C'est hallucinant d'être si proches les uns des autres" : comme le constate Jean Le Cam, les écarts se resserrent en tête de la flotte du Vendée Globe, toujours emmenée par Yannick Bestaven à l'approche du cap Horn.

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Yannick Bestaven, le 7 octobre au large de La Rochelle, quelques semaines avant le départ du Vendée Globe.
Photo : AFP/VNA/CVN

Certes, l'intervalle ne cesse de croître entre le skipper de Maître Coq IV et son premier poursuivant Charlie Dalin, pointé à 167,9 milles nautiques (311 kilomètres) mardi soir 29 décembre.

"J’ai eu un petit contretemps : un problème avec ma cale basse de foil que j’ai réparée et j’ai passé un peu de temps à bricoler tout ça", a raconté le skipper d'Apivia en début de matinée.

"La situation est sous contrôle, maintenant", a-t-il ajouté.

Mais derrière Dalin, c'est l'embouteillage : un peloton de huit skippers se tient en moins de 145 nm.

Dans cette course effrénée pour revenir sur la tête, Thomas Ruyant (LinkedOut) y a laissé des plumes, abandonnant mardi 29 décembre sa troisième place à Damien Seguin (Groupe Apicil), qui navigue désormais huit milles devant lui.

"La mer s’est un peu rangée", a observé mardi matin 29 décembre Jean Le Cam (Yes we Cam !), cinquième à 254,9 nm (472 km) de Bestaven.

Le répit sera de courte durée, la direction de course prévoyant une nouvelle perturbation dès jeudi soir 31 décembre.

"Les longues glissades dans le Pacifique, c’est dans les bouquins !", s'amuse d'ailleurs Le Cam, doyen de la course à 61 ans.

La dépression imminente, après un anticyclone qui avait considérablement ralenti les leaders, devrait concerner les 14 premiers skippeurs, selon les informations publiées sur le site de la course.

"Il pourrait y avoir beaucoup de monde au cap Horn en tout début d’année", concluent les organisateurs.

"Seul objectif : préserver le bateau !"

La Française Alexia Barrier avant le coup d'envoi du Vendée Globe, le 23 octobre aux Sables-d'Olonne.
Photo : AFP/VNA/CVN

En attendant l'arrivée de ce nouvel élément perturbateur, plusieurs skippers victimes de problèmes techniques ces derniers jours tentent de repartir.

Alan Roura (La Fabrique, 15e), gêné par des problèmes de quille depuis le 26 décembre, "est reparti à 100% du potentiel du bateau".

Alors qu'il réparait, le benjamin de la course (27 ans) a toutefois vu revenir Arnaud Boissières (La Mie Câline-Artisans Artipôle) et la Britannique Pip Hare (Medallia).

À l'arrière de la flotte, Alexia Barrier (TSE-4myplanet) a aussi connu des avaries.

"Après la vacation radio de Noël, j'allais prendre le deuxième ris quand la poulie de bastaque a explosé… Le mât est parti vers l'avant et j'ai cru que c'était fini !", a expliqué la 25e du Vendée Globe, qui a repris sa route à petite vitesse.

Enfin, "après 24 heures de travail acharné", Stéphane Le Diraison (19e) est parvenu à réparer sa grand-voile. "Épuisé" de son propre aveu, le skipper de Time for Oceans essaiera de suivre Jérémie Beyou (Charal), qui grignote son retard sur Pip Hare, à défaut de pouvoir viser la victoire, son ambition de départ contrariée par une succession d'avaries précoces.

"Mon seul objectif, c’est de préserver le bateau, de passer le cap Horn avec un bateau en bonne condition", a expliqué Beyou mardi matin 29 décembre.

"J’ai deux, trois jours plutôt faciles devant moi, mais la deuxième moitié de Pacifique a l'air bien engagée !"

Bestaven, Dalin et les autres ne le contrediront pas.

AFP/VNA/CVN

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