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L’UNESCO ne s’y est d’ailleurs pas trompée puisqu’elle a reconnu le plateau calcaire de Dông Van comme membre du Réseau global des parcs géologiques en 2010.
Pour profiter au maximum de ce décor de carte postale, la moto reste le moyen de transport idéal. Une option que choisissent les jeunes Vietnamiens, qui sillonnent en nombre les routes en portant fièrement un T-shirt aux couleurs de leur pays. Certains accrochent même un drapeau à l’avant de leur véhicule.
Les touristes étrangers se comptent eux sur les doigts d’une main.
Aux bords des chemins, les villages des différentes minorités ethniques s’égrènent à intervalles réguliers. Les habitants ont parfois le regard sombre. Les enfants des étincelles dans les yeux, le visage barbouillé de terre.
À quelques dizaines de kilomètres de la frontière chinoise, Dông Van est une ville étape pour la plupart des voyageurs. Chaque dimanche, le bourg s’anime. Tous les habitants convergent vers le marché. Odeurs et couleurs sont au rendez-vous. Fruits et légumes d’un côté, bœufs, poules et porcs - les plus bruyants - de l’autre. Au milieu, téléphones portables et autres gadgets modernes. Endimanchés, H’Mông ou Dao chinent dans un joyeux capharnaüm. Dernier rempart du Vietnam, Hà Giang laisse sans voix.
La route, souvent pentue, serpente à travers les vallées. |
Le marché dominical de Dông Van offre son lot de couleurs et d’odeurs. |
Octobre, la période de la moisson du riz à Hà Giang. Ici, une Dao rouge au travail. |
Les jeunes sont nombreux à sillonner en moto les routes de la province la plus septentrionale du pays. |
À perte de vue, des montagnes. De l’autre côté, la Chine. |
Texte : Angélique Rime/CVN
Photos : Marion Nollet/CVN