>>Guyane : l'épidémie recule, le préfet allège les mesures sanitaires
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Des membres du personnel hospitalier s'occupent d'un patient malade du COVID-19 en soins intensifs à Cayenne le 24 septembre 2021. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
De Cayenne à Kourou, en passant par Saint-Laurent-du-Maroni, les habitants doivent se soumettre depuis le 7 janvier à un couvre-feu quotidien de 20h30 à 05h00.
Les restaurants, salles de sport et cinémas bénéficient cependant de dérogations jusqu'à 22h30.
Les rassemblements sur la voie publique sont également limités à dix personnes dans ces six principales villes de Guyane, qui rassemblent 76% de la population.
Cela ne doit pas empêcher le carnaval, véritable institution en Guyane, de démarrer samedi 8 janvier, avec la traditionnelle arrivée du roi Vaval, le roi du carnaval.
Le préfet a assuré que les festivités, dont les plus importantes sont à Cayenne, Kourou et Saint-Laurent, ne seraient pas annulées comme l'an dernier. Mais l'entrée dans les dancings sera soumise au pass sanitaire.
Les défilés de rues sont aussi maintenus, mais les groupes carnavalesques doivent se conformer à des protocoles stricts.
Le taux d'incidence culmine en Guyane à 1.429 cas pour 100.000 habitants et le taux de positivité flirte avec les 42%.
Fin décembre, le préfet de Guyane, Thierry Queffelec, avait demandé en urgence au gouvernement de prolonger l'état d'urgence sanitaire qui devait s'achever le 31 décembre dans le département.
Mercredi 5 janvier, le gouvernement avait accédé à sa demande en lui accordant en urgence cet allongement de l'état d'urgence sanitaire qui court désormais jusqu'à fin mars.
Les hôpitaux sont également passés en plan blanc, suite à une décision jeudi 6 janvier de l'Agence régionale de santé de Guyane, face à l'augmentation des hospitalisations.
AFP/VNA/CVN