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Dans l'usine GlaxoSmithKline de Wavre en Belgique, le 8 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le passage en phase 3 suit des résultats positifs de phase 1 et 2 en immunogénicité et sûreté", et ces essais portant sur 4.000 personnes dans différents pays vont "évaluer le candidat-vaccin GBP510 comparé à celui développé par le laboratoire Astrazeneca et l'université d'Oxford", poursuit le communiqué. Cette étude "sera l'une des premières en phase 3 à comparer deux vaccins différents contre le COVID-19", précisent les groupes Glaxosmithkline (GSK) et SK Bioscience.
SK Bioscience, qui a conçu le candidat-vaccin, et Glaxosmithkline (GSK), qui fournit l'adjuvant, visent des résultats de phase 3 au premier semestre 2022 puis une "distribution mondiale à travers le système Covax", sous couvert d'examen des données par les autorités de régulation et par la communauté scientifique.
SK Bioscience est une société coréenne spécialisée dans les vaccins qui a reçu des fonds du CEPI (Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies) et de la Fondation Bill and Melinda Gates pour développer "des vaccins différenciés, bon marché contre le COVID-19 qui seraient distribués mondialement à travers le système Covax" vers les pays en développement.
"Si beaucoup de pays ont fait de bons progrès dans la vaccination, il reste un besoin pour des vaccins contre le COVID -19 accessibles et bon marché afin de protéger les gens de manière équitable à travers la planète", a commenté Thomas Breuer, directeur mondial santé de GSK. "Nous sommes heureux d'y contribuer avec l'adjuvant de GSK contre la pandémie et de travailler avec SK à la mise à disposition via Covax d'un vaccin à grande échelle, s'il est approuvé", ajoute-t-il.
Covax est un système destiné à permettre à des États ou territoires de recevoir gratuitement des vaccins financés par des nations plus prospères. Pour 2021-2022, il devrait recevoir au moins 610 millions de doses financées par les donateurs. Le laboratoire GSK a pris du retard par rapport à des concurrents comme le suédo-britannique AstraZeneca dans la mise au point d'un sérum contre le COVID-19.
GSK participe au vaccin développé par le français Sanofi qui devrait être lancé en fin d'année. Il travaille également sur deux autres projets, l'un avec la société biopharmaceutique canadienne Medicago et l'autre avec l'allemand CureVac. Côté traitements, le britannique a mis au point aux côtés de Vir Biotechnology un anticorps destiné à traiter les patients à haut risque d'hospitalisation face au coronavirus. Il a conclu un accord pour fournir 220.000 doses à la Commission européenne.
AFP/VNA/CVN