GP moto des Amériques : Bagnaia ne lâche rien face à Quartararo

L'Italien Francesco Bagnaia (Ducati), pour la troisième fois consécutive en pole cette saison au Grand Prix des Amériques, se révèle dans les ultimes instants de sa lutte pour priver le Français Fabio Quartararo (Yamaha) du titre en MotoGP.

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L'Italien Francesco Bagnaia (Ducati), lors des essais libres du Grand Prix des Amériques, le 1er octobre à Austin (Texas).

Vainqueur également des deux dernières manches -ses premiers succès dans la catégorie-, Bagnaia récidivera-t-il dimanche 3 octobre à 14h00 locales sur le circuit des Amériques ?

La bagarre s'annonce encore haletante avec Quartararo, deuxième sur la grille, et l'Espagnol Marc Marquez (Honda), six fois vainqueur à Austin (Texas), en troisième position.

Avec 48 longueurs d'avance au classement des pilotes et quatre courses (valant 25 points chacune en cas de victoire) à disputer, le Français reste favori pour un premier sacre mais Bagnaia, surnommé "Pecco", ne laisse plus rien passer.

"Fabio et Pecco sont tous les deux très rapides, à un autre niveau, analysait d'ailleurs Marquez jeudi. Quand vous vous battez pour le titre, vous trouvez toujours quelque chose en plus".

"Le point fort de Fabio est qu'il a un avantage équivalent à deux courses. C'est le point faible de Pecco qui ne peut pas se permettre de faire une erreur. Fabio doit pouvoir gérer mais, dans le monde de la moto, tout est possible", terminait l'octuple champion du monde toutes catégories confondues.

Bagnaia "ne s'y attendait pas"

Mathématiquement, trois autres hommes peuvent encore prétendre à la couronne mais leurs chances sont faibles. Il s'agit du champion en titre, l'Espagnol Joan Mir (Suzuki), 8e des qualifications et pointé à 67 longueurs au championnat, du Français Johann Zarco (Ducati-Pramac), 6e des +qualifs+ et relégué à 93 unités, et de l'Australien Jack Miller (Ducati), 10e samedi 2 octobre et à 94 points au classement.

C'est en fait plutôt Miller qu'on attendait devant chez Ducati, après l'avoir vu dominer avec Marquez les essais libres. Mais Bagnaia a "beaucoup travaillé et fait un grand pas en avant en EL4" alors qu'il était "en danger" jusque-là.

"J'ai beaucoup apprécié mon tour qualificatif parce que je ne m'y attendais pas", s'amuse l'Italien de 24 ans. "Je suis très heureux ! C'est très important de partir premier".

Quartararo, au contraire, a eu "un peu plus de difficultés que d'habitude en qualifications". Mais "c'est toujours super de partir en première ligne, relativise-t-il. On verra ce qu'on peut faire mais notre rythme est pas mal".

Sur le papier, le circuit est plutôt favorable aux Ducati, qui peuvent faire jouer leur puissance moteur dans la longue ligne droite de 1,2 km. Pourtant, Yamaha y compte plus de podiums (6 contre 4).

L'Espagnol Marc Marquez (Honda), lors d'une conférence de presse, le 30 septembre à Austin (Texas), trois jours du Grand Prix des Amériques de MotoGP, ce weekend.

C'est toutefois Marquez -quasiment imbattable sur ces tracés qui tournent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre- qui en est le shérif, avec six victoires sur sept et sept poles sur huit.

Certes, il n'est pas revenu à 100% depuis son grave accident l'an dernier mais son bras et son épaule droits le handicapent moins quand il faut virer principalement vers la gauche.

Le GP "le plus dur de la saison"

"Je suis très heureux de cette première ligne car c'est un de mes points faibles cette saison", se réjouit l'Espagnol. "C'est ma première en 2021, c'est étrange de dire ça mais c'est ainsi", continue celui qui totalisait dix positions de pointe en 2019, avant de se blesser gravement et de manquer la saison suivante.

Voyons ce qu'il pourra faire en course. Sur les deux tracés au sens anti-horaire visités cette année, en tout cas, il a gagné en Allemagne et s'est classé deuxième en Aragon.

Pluvieuse vendredi matin 1er octobre, la météo s'améliore progressivement depuis. Samedi, le temps était chaud et couvert, il devrait le rester dimanche.

La principale difficulté lors des 20 tours, soit 110,3 km, sera les ondulations et les bosses qui parsèment la piste et rendent les virages 2, 3 et 10 particulièrement compliqués à négocier, à la limite de l'acceptable selon les pilotes.

Ce sera le GP "le plus dur de la saison" physiquement, estimait Quartararo vendredi. "Certains ont trouvé la solution, d'autres se débattent toujours", ajoute Zarco, qui fait partie du deuxième groupe, samedi 2 octobre.

L'Espagnol Maverick Vinales (Aprilia) est forfait après le décès de son cousin âgé de 15 ans lors d'une course moto la semaine dernière.

L'édition 2020 du GP des Amériques a été annulée à cause du COVID-19. Cette année, il se déroule en présence de public.

AFP/VNA/CVN

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