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Google, comme beaucoup d'autres géants du numérique, paie la grande majorité de ses impôts aux États-Unis. |
"Nous soutenons le mouvement pour un nouveau dispositif international et global encadrant la façon dont sont taxées les multinationales", écrit Karan Bhatia, un haut responsable du géant américain, dans un blog.
"L'impôt sur les sociétés est un moyen important pour les entreprises d'apporter leur contribution aux pays et aux communautés dans lesquels elles font des affaires, et nous aimerions voir un environnement fiscal que les gens considèrent raisonnable et approprié", ajoute-t-il.
Les pays du G20 sont réunis ce week-end au Japon. Plusieurs de leurs ministres des Finances s'étaient réunis début juin pour poser les bases d'un accord sur la taxation internationale des géants du numérique.
La France, en dépit de l'opposition des États-Unis, entend mettre en place sa propre taxe Gafa (acronyme pour Google, Amazon, Facebook et Apple) pour taxer les activités numériques qui "créent de la valeur grâce aux internautes français".
Google a souligné qu'une telle évolution de la taxation signifierait que les géants de la Silicon Valley paieront moins d'impôts aux États-Unis et davantage ailleurs. Son taux d'imposition mondial ressort à 23% en moyenne sur les dix dernières années, principalement aux États-Unis, soit en ligne avec les 23,7% des pays de l'OCDE.
"Nous ne sommes pas les seuls à payer la majeure partie de notre impôt sur les sociétés dans notre pays d'origine", relève Karan Bhatia.
Mais sans accord international en la matière, estime-t-il, "des pays pourraient imposer des taxes unilatérales discriminatoires à des entreprises étrangères dans différents secteurs".
"Nous observons en effet déjà ce genre de problèmes dans des propositions qui ont été faites", poursuit le dirigeant de Google. Cela "élèverait de nouvelles barrières commerciales, ralentirait les investissements internationaux et nuirait à la croissance économique".
AFP/VNA/CVN