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Le président de l'UMIH-33, Laurent Tournier, met un bracelet pass sanitaire au poignet d'un client du restaurant L'Orangerie, le 18 août à Bordeaux. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'opération qui avait débuté mercredi 18 août, "est suspendue", a indiqué à l'AFP Laurent Tournier, président de l'Union des métiers et des industrie de l'Hôtellerie départementale.
"Je veux que cette opération soit sereine. Or, elle a été mal interprétée dans les commentaires" après des articles de presse, a affirmé M. Tournier.
"Le bracelet ne remplace pas le pass sanitaire. Le bracelet est un support visible du pass sanitaire", a-t-il souligné, "c'est un moyen supplémentaire pour que notre clientèle d'habitués, déjà contrôlée à plusieurs reprise, soit identifiée plus clairement. Mais cela ne dédouane pas nos clients d'être détenteurs du pass sanitaire", a-t-il insisté.
Le dispositif avait été présenté mercredi 18 août à la presse. Le principe était qu'un client, probablement un habitué de l'établissement, se porte volontaire pour présenter à l’exploitant la preuve de son schéma vaccinal complet ainsi que son identité.
"Aujourd'hui, ça s'emballe, ça fait des polémiques. On va attendre que les esprits s'apaisent. Je veux apporter des solutions, pas des problèmes", a répété M. Tournier en indiquant que sa décision avait été prise "en accord avec les autorités de Gironde".
La préfecture avait fait savoir mercredi 18 août que la police "continuerait à contrôler le pass et non le bracelet. On jugera : si ça marche, tant mieux, si ça ne marche pas, on arrête tout. On a la manette", avait précisé à l'AFP, à propos de ce dispositif, Martin Guespereau, préfet délégué pour la défense et la sécurité.
AFP/VNA/CVN