>>Maintien en vie d'un bébé malade au Royaume-Uni : l'hôpital revoit sa position
>>Les Lemay, une famille américaine au service des enfants transgenres
Connie Yates et Chris Gard, parents de Charlie, posent avec la pétition de 350.000 signatures qu'ils vont déposer à l'hôpital pédiatrique Great Ormond Street Hospital for Children à Londres, le 9 juillet. |
Soutenus par une trentaine de personnes, les parents du bébé, Connie Yates et Chris Gard, ont réclamé devant les portes de l'hôpital pour enfants de Great Ormond street de pouvoir emmener leur bébé de onze mois afin qu'il puisse recevoir un traitement expérimental.
Selon la presse, ils viseraient un hôpital aux États-Unis où deux élus républicains à la Chambre des représentants, Brad Wenstrup et Trent Franks, ont annoncé qu'ils allaient présenter un texte pour accorder au bébé un droit de résidence permanent.
"C'est notre fils, notre chair et notre sang. Nous estimons que nous devrions avoir le droit, en tant que parents, de décider de lui donner une chance à la vie", a déclaré Connie Yates devant les journalistes.
L'hôpital devait cesser de maintenir en vie le bébé, à la suite d'une décision de justice à laquelle s'opposent ses parents. La Cour avait estimé que son maintien en vie ne ferait que prolonger ses souffrances, sans espoir de rétablissement.
Le jugement, confirmé en juin par la Cour européenne des droits de l'Homme, interdit à l'établissement de transférer l'enfant pour suivre une thérapie dans une autre structure.
Les médecins de l'hôpital Great Ormond Street continuent de penser que prolonger le traitement serait "injustifié", au regard des souffrances endurées par l'enfant, comme ils l'ont affirmé vendredi 7 juillet dans un communiqué.
Ils ont néanmoins réclamé une nouvelle audience devant la Haute Cour de justice britannique, estimant nécessaire que soient pris en compte les "nouveaux éléments pour un traitement expérimental" proposés par "deux hôpitaux internationaux". Cette audience doit se tenir lundi 10 juillet.
L'hôpital a demandé un nouvel examen de la justice au lendemain de la publication d'une lettre de l'hôpital de Bambino Gesu, au Vatican, qui présentait ses recherches et recommandait au Great Ormond street Hospital de "reconsidérer" sa position.
Quelques jours plus tôt, le Pape François et le président américain Donald Trump s'étaient exprimés sur Twitter en faveur du maintien en vie de Charlie Gard.
L'enfant souffre d'une maladie génétique qui affecte les cellules responsables de la production d'énergie et de la respiration, le laissant incapable de se déplacer ou de respirer sans ventilation artificielle.
AFP/VNA/CVN