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Photo : AFP/VNA/CVN |
La demande de pompage par Sokhranovka a été rejetée par l’Ukraine, a déclaré aux journalistes un porte-parole de Gazprom. Le transit à travers l'Ukraine a chuté de 44% depuis début janvier.
"Gazprom fait transiter le gaz russe à travers l’Ukraine dans le volume confirmé par la partie ukrainienne via la station de Soudja, soit 24,2 millions de m3 au 27 janvier. La demande de pompage via Sokhranovka a été rejetée", a-t-il indiqué. La veille, le volume de transit s’élevait également à 24,2 millions de m3.
Plus tôt, le site officiel de l’opérateur du système de transport de gaz ukrainien (OGTSU) indiquait que le transit de gaz à travers l’Ukraine le 27 janvier pourrait s’élever à environ 24,2 millions de m3.
Il faut noter que le transit à travers l’Ukraine reste la seule voie d’acheminement du gaz russe vers l’Europe occidentale et centrale. Le pompage via le gazoduc Nord Stream a été complètement arrêté. Turkish Stream et Blue Stream sont destinés à la Turquie et aux pays d’Europe du Sud et du Sud-Est.
Le 10 mai, l’OGTSU a déclaré qu’à partir du 11 mai elle allait interrompre le transit de gaz vers l’Europe via la station de Sokhranovka en raison de circonstances de force majeure - la société ne pourrait pas contrôler la station de compression frontalière de Novopskov, dans la région de Lougansk. En conséquence, les demandes de transport seront rejetées et la réception du gaz ne sera pas effectuée, a déclaré l’OGTSU.
Toutefois, la holding gazière russe ne voyait pas de raisons d’arrêter le pompage dans le régime précédent et a déclaré qu’elle n’avait reçu aucune confirmation des circonstances de cette force majeure.
En réponse à une proposition de l’OGTSU de transférer tous les volumes de transit vers un autre point d’entrée du gaz de transit russe - la plus grande station de distribution de gaz de Soudja dans la région de Koursk - Gazprom a déclaré qu’il était technologiquement impossible de le faire sur la base du schéma de flux russe.
TASS/VNA/CVN