>>Internet perturbé dans de grandes villes françaises après un sabotage de fibres optiques
Des branchements de fibre optique dans un central SFR à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine), le 14 décembre 2020. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Lors d'une réunion à Bercy entre le ministre et les différents représentants des opérateurs, ou encore la présidente de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse), Laure de La Raudière, plusieurs mesures ont fait l'objet de discussions avec l'objectif de mettre en place "l'intégralité de celles-ci d'ici à la fin de l'année", a indiqué le ministère.
Celles-ci seront présentées le 23 septembre, à l'issue de la prochaine réunion de travail, selon la même source.
Parmi les pistes à l'étude, la formation des sous-traitants avec la mise en place d'une certification et une labellisation des compétences, réalisée par un organisme "tiers de confiance", ou encore la réduction de la sous-traitance en cascade.
Début juin, les opérateurs réunis dans la Fédération française des télécoms avaient déjà présenté plusieurs "propositions" pour améliorer la qualité des raccordements.
Fin juillet, Patrick Chaize, sénateur de l'Ain et président l'Avicca, une association de collectivités, a déposé une proposition de loi "à visée coercitive" afin "d'obtenir un changement rapide et concret", sous peine de sanctions.
La France s'est lancée ces dernières années dans un grand effort d'accélération de l'installation de la fibre optique sur son territoire, avec plus de 30 millions de Français éligibles au réseau, dont la moitié est déjà raccordée.
Les opérateurs télécoms ont largement confié cet effort de raccordement à des sous-traitants en cascade, avec parfois jusqu'à quatre rangs de sous-traitance.
Sur les réseaux sociaux, des photos montrent régulièrement des armoires forcées ou abimées, avec à l'intérieur des enchevêtrements de fibres indiquant des branchements anarchiques.