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Le Japonais Toshiya Miura (droite) lors d'une séance d'entraînement de l'équipe U23 du Vietnam. |
Photo : Quang Nhut/VNA/CVN |
M. Murai a étayé ses propos : "Sincèrement, je crois réellement en l’avenir du football vietnamien". Il a appris que lors d’un match amical des moins de 19 ans (U19) Vietnam-Japon, le stade Thông Nhât (à Hô Chi Minh-Ville) était plein, "ce qui montre que les Vietnamiens aiment toujours leur équipe". D'après lui, les jeunes footballeurs vietnamiens sont promis à un bel avenir. S’ils parviennent à se renforcer sur le plan athlétique, ils pourront par la suite évoluer en J. League, car ils ont déjà le bagage technique nécessaire. Pour soutenir le football vietnamien, la Fédération japonaise de football va envoyer davantage de jeunes entraîneurs qualifiés travailler au Vietnam, notamment pour les sélections U15 et U17.
À la question de savoir ce qu’il est possible de faire pour attirer davantage de public dans les stades, M. Murai pense qu’il y a un vrai chantier à engager. Cela commence par la formation technique et l’institution d’un vrai esprit d’équipe chez les jeunes. Pour y parvenir, il faut d'abord recruter des entraîneurs talentueux et inflexibles, sur tous les plans. Ce sont en effet eux qui transmettent aux joueurs les valeurs éthiques du sport, ce qui sous-entend qu’ils doivent eux-mêmes être irréprochables. Les arbitres aussi doivent être intransigeants. Ne reste plus qu’à joindre les actes à la parole. Pour le bien du football vietnamien.
Thu Huong/CVN