>>Le secrétaire général de l'ONU appelle à prendre six mesures
L'ambassadeur Dang Hoàng Giang, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès des Nations unies. |
Photo : VNA/CVN |
Lors du forum de quatre jours du Conseil économique et social (ECOSOC) consacré au suivi du financement du développement qui s’est achevé jeudi 28 avril, le diplomate vietnamien a plaidé pour le renforcement des politiques et stratégies participant à la croissance verte.
Il a appelé à ce sujet la communauté internationale à se concentrer sur le développement des ressources humaines formées aux enjeux de la transition écologique.
L'ambassadeur Dang Hoàng Giang a souligné la nécessité de tirer parti des innovations, de la technologie et de la transformation numérique pour assurer un accès financier équitable, vers la finance numérique.
Il a estimé que la coopération privé-public était indispensable pour accroître le volume des financements pour le développement durable.
À la clôture de ces quatre journées, le président de l’ECOSOC, M. Collen Vixen Kelapile, a relevé que de nombreux pays en développement demeurent dépendants des flux financiers extérieurs.
Dans ce contexte difficile, les pays donateurs doivent s’efforcer de respecter leurs engagements respectifs en matière d’aide publique au développement (APD), en particulier pour les pays les plus vulnérables. Les engagements pris en faveur du respect des engagements en matière d’APD à hauteur de 0,7% du revenu national brut (RNB) et les appels par le forum pour une augmentation de celle-ci, l’ont particulièrement réjoui.
Il a aussi souligné que, dans un contexte actuel d’espaces budgétaires extrêmement limités, les subventions et les financements hautement concessionnels devront jouer un rôle plus important.
Le forum s’est clôturé avec l’adoption d’un document final détaillant les obstacles à surmonter et les moyens d’atteindre les objectifs de développement durable dans les années à venir par un financement approprié, dans un contexte marqué de multiples crises grevant les budgets des États et compromettant gravement la réalisation du Programme 2030. Un texte qui invite aussi l’Assemblée générale à déterminer s’il y a lieu de convoquer une quatrième Conférence internationale sur le financement du développement.
VNA/CVN