>>Découverte d’un cas d’infection par le virus Zika à Phu Yên
>>Identification d'anticorps efficaces contre le Zika, autre pas vers un vaccin
Examen d'échantillons de sang à l'Institut Pasteur de Nha Trang (Centre). |
Photo : VNA/CVN |
Plus de 28 jours après la découverte du cas d’infection par ce virus, aucun nouveau cas n’a été détecté dans la localité et le foyer épidémique a été traité.
Par ailleurs, le secteur de la santé de la province continue de prendre des mesures afin de superviser les cas suspects et de contrôler l’épidémie.
Selon le Service provincial de la santé, un homme de 27 ans, résidant dans le hameau de Tân Hôi, district montagneux de Son Hoà, province de Phu Yên, a montré des signes de fièvre légère, d’éruptions cutanées, de maux de tête et de myalgie le 30 juin dernier. Hospitalisé à l’hôpital de Son Hoà, il a été testé positif au virus Zika le 28 juillet par l’Institut Pasteur de Nha Trang.
Les contrôles sur les membres de sa famille et de 30 ménages à proximité n’ont révélé aucune autre infection. Le patient est actuellement hors de danger.
Des mesures de prévention et de lutte contre le virus Zika pour réduire la présence de moustiques, détruire les gîtes larvaires…à l’intérieur et autour de son habitation ont été appliquées pour circonscrire et éteindre le plus rapidement possible les foyers épidémiques.
En mars dernier, deux cas d’infection par le virus Zika avait été détectés au Vietnam : une femme de 64 ans à Khanh Hoa, et une femme enceinte de 33 ans à Hô Chi Minh-Ville. Elles sont actuellement hors de danger.
Le virus Zika est transmis par des moustiques du genre Aedes aegypti et des moustiques tigres, qui peuvent aussi être porteurs de la dengue et du chikungunya. Si les symptômes du virus, semblables à la grippe et pouvant même passer inaperçus, sont généralement bénins, ce sont ses complications qui inquiètent.
À ce jour, il n’existe ni traitement, ni vaccin contre ce virus, repéré pour la première fois sur un singe en 1947 en Ouganda et sur un homme en 1968.
VNA/CVN