Abigail Valte, porte-parole adjointe du président philippin a fait savoir que «nous avons exposé tous nos positions estimant que la ligne des neuf tronçons de la Chine n’a aucune base juridique selon le droit international», en espérant avoir la décision de la CPA dans six mois environ.
Abigail Valte, porte-parole adjointe du président philippin. |
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Les Philippines ont demandé à la CPA de reconnaître sa souveraineté sur plusieurs îles sur la base des dispositions de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982.
Le 24 novembre, la CPA a commencé à entendre la plaidoirie des Philippines sur leur différend territorial l'opposant à la Chine. Selon le calendrier de procédure, ces audiences devaient se poursuivre jusqu'au 30 novembre, le délibéré étant attendu courant 2016. La CPA s'est déclarée compétente en octobre dernier pour statuer sur sept des quinze demandes de Manille, rejetant l'exception d'incompétence soulevée par la Chine.
Selon la cour, la nature du différend entre parties relève directement de l'application de la convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 pour laquelle elle est compétente. Ces audiences sont tenues à huis-clos, mais plusieurs pays de la région concernée : l'Australie, l'Indonésie, le Japon, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam ont procédé à une déclaration d'intérêt et de réserve leur permettant d'assister à la procédure.
Le 30 octobre dernier, le ministère chinois des Affaires étrangères a réitéré que Pékin ne comparaîtrait ni n'accepterait l'arbitrage, appelant les Philippines à se désister pour mener des négociations bilatérales.
VNA/CVN