>>FIFA : la nouvelle secrétaire générale veut "réparer les dommages"
"La FIFA va mener son premier essai d'assistance vidéo à l'arbitrage, à l'occasion du match amical entre l'Italie et la France au stade San Nicola de Bari, le 1er septembre", indique le communiqué de l'instance, qui explique vouloir ainsi soutenir l'Ifab, l'organisme garant des lois du jeu du football en charge de mettre en place ce procédé technologique.
La FIFA autorise un test d'assistance vidéo à l'arbitrage, lors du match Italie-France à Bari, le 1er septmbre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il s'agira d'un test hors-ligne spécial, puisque l'arbitre assisté par la vidéo pourra communiquer avec l'arbitre pendant le match, sans que cela ait d'impact sur la partie comme cela serait le cas lors d'un test en ligne", explique la FIFA.
Cela veut dire que "l'arbitre ne stoppera pas la rencontre pour regarder des ralentis vidéos. La FIFA attend de ce premier test qu'il apporte ses conclusions et ses indications pour des futures sessions d'entraînement avec des arbitres d'Élite".
Le lendemain matin de cet essai, une conférence de presse se tiendra à Bari, en présence du président de la FIFA Gianni Infantino, du secrétaire général en charge des dossiers liés au football Zvonimir Boban, de l'arbitre néerlandais Bjorn Kuipers, et d'un représentant du fournisseur des appareils technologiques, Hawk-Eye Innovations Ltd.
Depuis le mois de juillet des tests d'assistance vidéo à l'arbitrage sont effectués aux États-Unis. La 3e division (USL), sous l'égide de la MLS, le championnat professionnel nord-américain, est le cadre de ces essais.
Outre les États-Unis et l'Italie, cinq pays cobayes sont voués à expérimenter ce système : l'Australie, l'Allemagne, le Brésil, les Pays-Bas et le Portugal, chacun sous l'égide de sa fédération et/ou de sa ligue professionnelle.
La France s'est elle aussi portée candidate, dès le feu vert donné en mars à ces expérimentations lors de l'assemblée générale annuelle de l'Ifab (constitué pour moitié des quatre fédérations britanniques et pour moitié de la FIFA), mais elle n'a pas encore été sollicitée.
À terme, les quatre cas où l'assistant vidéo pourra avoir son mot à dire à l'arbitre central sont : but marqué, carton rouge, penalty, erreur sur une identité.
AFP/VNA/CVN