>>La maison-longue, originalité culturelle des Ma
Danses de tambours autour de la perche rituelle dite cây nêu, à l’extérieure de la maison commune. |
Lorsque les rizières sont prêtes à être récoltées, les familles se rassemblent dans leurs champs et choisissent la parcelle la plus chargée d’épis pour réaliser le premier rituel en plein air.
Ce rite consiste à demander la permission au Génie du riz pour ramener son âme à la maison. Tradition oblige.
Le premier rite réalisé au champ : prière au Génie du riz afin de permettre de ramener son âme au foyer.
Avant la moisson officielle, une certaine quantité de paddy est transportée à la maison au service d’un culte et d’un banquet familial. Des plats (viande de porc, poissons, alcool, etc.) sont préparés pour remercier les ancêtres et les génies de les avoir protégés en leur prodiguant un climat favorable, une bonne récolte et de prier pour la prospérité et l’abondance des récoltes à venir.
Avant la moisson, une certaine quantité de paddy est mise dans une hoche pour être transportée à la maison en préparation du rite dit du nouveau riz. |
La partie la plus importante de la Fête à l’honneur de la nouvelle moisson de paddy est le grand culte officié par le patriarche du village organisé dans la maison commune. Après les coups de tambours battus par le chef du village, les familles apportent les offrandes et se joignent à la cérémonie commune.
Décortication du paddy par pilonnage comme offrande aux ancêtres du foyer. |
Après les rituels, place aux festivités. À l’extérieur, les jeunes jouent des instruments de musique traditionnels et se livrent à des jeux folkloriques tels que des concours de cuisson de riz et des compétitions de tir à l’arbalète notamment. La tradition veut également qu’après les rites, le chef du village rende visite à chaque famille et partage avec elles un verre d’alcool.