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Défilé Dries Van Noten le 28 février à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Du béton, des sorties de secours, du ciment au sol, et de la fumée qui s'échappe d'une cage d'escalier : dans un décor urbain inquiétant, le créateur belge a fait défiler une cinquantaine de femmes, au pas ralenti, presque somnambule.
Avec leurs cheveux plaqués et une frange postiche sur les yeux, elles ont des allures de dandy excentrique, revenues de frasques, portant pantalons larges, plumes. Fourrures colorées et sacs en moumoute ravivent l'allure parfois mi-sport, mi-soir.
Comme partout cette saison, toute veste, sur-veste ou manteau prend en largeur aux épaules, avec de l'horizontalité en haut, du volume et du serré en bas.
Notablement, Dries Van Noten, 65 ans, est l'un des premiers à ramener de la couleur dans le prêt-à-porter censé se porter l'hiver prochain: du rose Barbie, encore visiblement à la mode, et du pastel vert anis toujours conjugué avec du sombre, bleu ou noir.
Installé dans le paysage depuis les années 1990 et unanimement respecté dans le microcosme sans jamais être devenu connu du grand public, DVN, baptisé Daddy Dries ou le "maître flamand", s'est imposé pour un talent précis : la maîtrise de la construction, du "tailoring".
AFP/VNA/CVN