>>Diverses activités culturelles pour les enfants
La protection des droits de l'enfant incombe à ses parents ou responsables légaux, aux personnels des établissements scolaires et, bien sûr, au gouvernement. |
Entrée en vigueur le 1er juin, ce texte de 7 chapitres et de 106 Articles qui applique la Constitution de 2013 comme la convention des droits de l'enfant, définit 25 groupes de droits dont plusieurs sont nouveaux ou ont été redéfinis par rapport à la précédente loi de 2004.
Ce nouveau texte indique aussi, clairement, les devoirs de l’enfant, lesquels sont une application particulière des devoirs du citoyen - majeur - figurant dans la Constitution de 2013, mais aussi des instructions données par le Président Hô Chi Minh aux enfants. Ainsi, l'enfant doit être responsable envers sa famille, l'école, la Patrie, ainsi qu’envers lui-même. L'enfant a droit aux soins de santé, à l’éducation, et à une protection en tant que tel, ainsi que d’exprimer son opinion sur les questions qui le concernent, y compris les projets de textes juridiques.
L’effectivité juridique de ce texte est essentielle
"Il est primordial que les droits de l'enfant soient pleinement effectifs, sinon ils ne servent à rien, l’enfant demeurant facilement vulnérable", a souligné Trân Thi Hiên, députée de l'Assemblée nationale, lors d'un forum de l'Assemblée nationale de la XIIIe législative. Avant d'ajouter : "Les enfants ne peuvent pas assurer leurs droits seuls. La protection de leurs droits incombe à leurs parents ou responsables légaux, aux personnels des établissements scolaires et, bien sûr, au gouvernement".
C’est-à-dire son effectivité est placée sous haute surveillance dès son entrée en vigueur. Or, le Docteur Nguyên Trong An, spécialiste de la protection et des soins de l’enfance et directeur adjoint du Centre de recherche et de formation pour le développement social, fait remarquer qu’il manque, aujourd'hui, de responsables pour assurer une veille de la protection des enfants, ce qui, d’ailleurs, est l'une des causes majeures de maltraitances diverses et variées...
L'enfant a droit aux soins de santé, à l’éducation... |
L’UJC Hô Chi Minh appelée à un rôle privilégié
En vue d’un meilleur contrôle de l’application et du respect des droits des enfants, le texte définit de manière très claire les missions et les modalités de fonctionnement du Comité central de l'Union de la jeunesse communiste Hô Chi Minh, lequel devient l’une des institutions privilégiées dans l’expression des opinions et des souhaits des enfants.
L'Union de la jeunesse communiste Hô Chi Minh (UJC Hô Chi Minh) est en effet habile à exercer une telle mission puisqu’il s’agit d’une organisation socio-politique au sens de la Constitution avec vocation et fonction de supervision et de critique sociale.
Afin que l’effectivité des droits de l’enfance soit assurée, il faut, selon de nombreux députés présents à la 11e session de l’AN, attribuer des missions précises à chaque organe et organisation concernés en la matière. De lege ferenda, il faudrait désigner exactement les ministères, secteurs et comités populaires à collaborer avec l'Union de la jeunesse communiste Hô Chi Minh.
Mai Quynh/CVN